le 30 déc. 2017
Le temps des cathédrales
Lorsque l'on pense à Notre-Dame, au bossu ou à Esmeralda, l’œuvre qui nous vient bien souvent en premier à l'esprit n'est pas le livre de Victor Hugo, mais Le Bossu de Notre-Dame, long-métrage...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
Je vous épargne le synopsis ; vous le connaissez sûrement et, dans le cas contraire, je ne peux que vous inciter à le découvrir en lisant le roman sans le "spoiler".
Drame digne de Shakespeare, "Notre-Dame de Paris" donne à la passion et à la folie qui en découle quelques unes de ses plus belles lettres de noblesse. A travers les personnage d’Esméralda, de Quasimodo et de Frollo, Victor Hugo nous donne non seulement une émouvante leçon d'humanité mais également un bel exemple de maîtrise stylistique.
L'action est bien rythmée et gagne irrésistiblement en intensité, même si le lecteur anticipe assez facilement les rebondissements et le dénouement.
De manière complètement paradoxale, c'est sans aucun doute Quasimodo le plus beau personnage du roman. Lui, le bossu, le sourd, le contrefait, le borgne, le "monstre", la "créature", il m'a littéralement tiré des larmes de compassion, alors que j'ai eu peu d'empathie pour Esméralda, beaucoup de mépris pour Frollo et encore davantage d'antipathie pour Phoebus.
La fresque médiévale dans laquelle s'inscrit cette tragédie de l'amour et de la vie est très bien retranscrite par Victor Hugo qui s'est beaucoup documenté. Bien qu'arrondissant quelques angles à la brosse romantique, il a su donner une belle saveur d’authenticité à ses décors et ses personnages, fictifs ou réels. Résultat : une oeuvre immortelle, chapeau l'artiste !
Mon seul reproche portera sur les quelques chapitres en première partie de récit où il est visible que Victor Hugo, assez satisfait de lui-même et de ses recherches et se posant en historien, a parfois voulu trop en dire, et partager à toute force ses découvertes et connaissances avec ses lecteurs, alourdissant sa narration de considérations certes intéressantes mais nous éloignant de l'action du roman.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Challenge PAVES 2016 - 2017, 2017, Challenge MULTI-DÉFIS 2017 et Challenge XIXème siècle 2017
Créée
le 7 févr. 2017
Critique lue 294 fois
le 30 déc. 2017
Lorsque l'on pense à Notre-Dame, au bossu ou à Esmeralda, l’œuvre qui nous vient bien souvent en premier à l'esprit n'est pas le livre de Victor Hugo, mais Le Bossu de Notre-Dame, long-métrage...
le 16 avr. 2019
Je suis resté sidéré pendant plus d'une heure hier, devant les images inconcevables de Notre Dame de Paris en feu. Je me suis demandé depuis pourquoi j'étais si touché par cet évènement. Ce n'est...
le 16 avr. 2019
"...il y avait une grande flamme qui montait..." (Victor Hugo) Les Gilets Jaunes, quelle belle bande d’enculés ! Mais t’as vu ce qu’ils ont fait ? Non contents d’enfumer nos chers ronds-points avec...
le 1 janv. 2014
Comme je déteste interrompre une lecture avant le dénouement, c'est forcément un peu avec la mort dans l'âme que j'abandonne celle de "La Horde du Contrevent" à la page 491 (sur 701). Pourquoi...
10
le 15 sept. 2013
Je viens d'achever la lecture de ce petit livre qu'on me décrivait comme l'un des dix livres de science-fiction à lire dans sa vie sous peine de mourir idiot. Je viens d'achever la lecture de ce...
le 22 mai 2018
Jusqu'à présent, de Joël Dicker, je ne connaissais rien ou plutôt pas grand chose, c'est-à-dire le nom de son premier roman "La vérité sur l'affaire Harry Quebert". Depuis cette parution...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique