C'est un peu dommage de découvrir ce livre après la sublime adaptation de Pollack avec la non moins sublime Jane Fonda dans le rôle de sa vie...

A noter que tout ou presque est déjà là, la composition du film y compris. De cette histoire hallucinante de marathon de danse utilisant les rêves pathétiques et surtout la faim de miséreux victimes de la grande dépression pour un spectacle digne des jeux du cirque, reste, comme dans le film d'ailleurs, le portrait de cette femme qui est arrivé au bout de sa corde comme peu de personnages de fiction ou d'ailleurs...

Horace Mac Coy publie son livre au milieu des années trente, en plein coeur du problème et son récit en prend une force étonnante.

L'auteur d'Un linceul n'a pas de poches, que les Mockystes du site connaissent bien, nous offre ici un témoignage poignant d'une universalité fascinante.

A noter que ce brave Horace fut aussi, par ailleurs, le scénariste de Gentleman Jim, c'est dire s'il a droit à toute notre admiration...
Torpenn
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le 11 avr. 2011

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