Dieu merci...

... j'aime saint François plus que les Salésiens scribouillards. Qu'est-ce qui est le pire dans cet ouvrage ? Que ce roman fut écrit par un prêtre avec ses pieds ? Que celui-ci fut salésien ? Docteur en littérature ? Savoyard ? Professeur ? Qu'il fasse parler François contre s. François ? Que les dialogues sont risibles ? Les mots me manquent. Au moins cela se lit vite. Deux quand même car papa, fier Savoyard résidant toujours dans l'ancien couvent des Bernardines, me l'a offert pour Noël en pensant me faire plaisir. Il m'en a parlé pendant des mois. "C'est un François accessible, je ne le voyais pas comme ça". Forcément, cet ouvrage ne traite pas de François de Sales mais de Michel Tournade et de son accommodement avec les hérétiques genevois qui n'ont pu être réduits. Papa l'a acheté à une dizaine d'exemplaires et l'a offert à toute sa famille. Cet argent fut mieux employé dans la distribution de l'Introduction à la vie dévote ou la correspondance que le saint de Sales entretint avec la sainte de Chantal. Enfin.