le 29 oct. 2024
La complexité du monde
Mychkine, horticulteur indien, se rappelle son enfance. Sa mère a quitté son père quand il avait 9 ans. Le père est un homme sérieux, préoccupé de politique, de la libération des indiens du joug...
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Mychkine, horticulteur indien, se rappelle son enfance. Sa mère a quitté son père quand il avait 9 ans. Le père est un homme sérieux, préoccupé de politique, de la libération des indiens du joug britannique. Sa mère est une artiste, tournée vers la peinture, la danse, la beauté. Elle étouffe dans cette vie et quitte sa famille pour se réaliser en tant que peintre, à Bali. Mais la 2de guerre mondiale arrive et va tout bouleverser. Elle est partie avec un allemand (qui a réellement existé), peintre et musicien appelé Walter Pies qui vit à Bali depuis les années 20, ayant fui l’Allemagne. Il est homosexuel, antinazi et s’est fait aimer à Bali où il mène une vie libre et généreuse. Il est harcelé par le gouvt hollandais et lorsque les japonais prennent l’île, il est fait prisonnier. Il meurt sur un bateau prison qui est bombardé. La mère de Mychkine reste à l’attendre, mais elle est atteinte de maladie et malnutrition pendant la guerre, elle espère rejoindre l’Inde et revoir son fils, mais elle meurt en chemin. Il ne connaîtra la vérité qu’à sa retraite. Il a toujours considéré que sa mère était partie pour un autre homme, ce qui est faux. Elle correspondait avec une amie, qui pendant la guerre est partie se marier et vivre au Canada ; à sa mort, elle lègue les lettres de son amie de Bali à Mychkine, pour qu’il la comprenne enfin. A la fin du livre, il décide de partir à Bali sur les traces de sa mère, en suivant ses pas, et d’aller voir ses peintures là-bas. Lui s’est tourné vers la nature, les plantes, et son père le méprisait pour ça, trouvant que ça n’avait pas d’intérêt par rapport à toutes les causes sociales du début de l’indépendance. Mais Mychkine a trouvé sa voie en plantant des arbres et créant des jardins. Il a tjs souffert du départ de sa mère, de son sentiment d’abandon. Ce qui est beau dans ce livre et à retenir : les questions politiques et sociales sont certes importantes mais ne remplissent pas une vie, et ne comprennent pas la complexité du monde. L’art, la beauté, la nature, apportent des réponses et surtout comblent le besoin de beauté et les frustrations. Un point de vue important. C’est très émouvant les passages sur le travail de Mychkine, ce qu’il a fait et construit, comment peu de gens s’en soucient et le considèrent comme un inutile ou un doux rêveur, alors qu’il a planté plein d’arbres dans la ville, le long des avenues, et créé des jardins et des parcs. Il y a de belles descriptions avec le nom des plantes, les parfums des fleurs, leurs beautés.
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le 29 oct. 2024
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le 29 oct. 2024
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