le 16 mai 2016
Béni soit l'absurde
Écrite alors que son auteur a raté trois fois le concours d'entrée à Normal Sup et deux fois la licence de lettres, présentée en 1894 à Alfred Vallette et publiée puis présentée en 1896, la pièce Ubu...
SensCritique a changé. On vous dit tout ici.
Un jalon a priori important dans l'histoire du théâtre, sans doute concernant sa dégénérescence.
Une oeuvre très vulgaire, creuse, singulièrement médiocre, fondée sur une raillerie d'un pauvre professeur martyrisé par ses élèves, elle fonde également sa notoriété sur ce vide artistique qui est rempli au moyen de la masturbation intellectuelle. Un immense cafouilli de langage pervertie, sali, mais bon les masturbeurs intellectuels se sont emparés de ce papier souillé pour l'encenser, c'est d'ailleurs la mode maintenant, un génie c'est quelqu'un de "subversif", à quand le prochain jarry ? Un homme qui défèquera au milieu d'une école et écrira des poèmes avec ses excréments ? Et bien oui ? Pourquoi pas ? Il est interdit et mal vu de faire cela, alors il faut être subversif !
Par ailleurs notez bien la prétention ridicule de l'auteur qui se disait être un génie et que ceux qui ne comprennent pas son oeuvre sont des imbéciles. Le véritable génie n'a pas besoin de l'annoncer et d'humilier les autres.
Créée
le 1 mars 2023
Critique lue 43 fois
le 16 mai 2016
Écrite alors que son auteur a raté trois fois le concours d'entrée à Normal Sup et deux fois la licence de lettres, présentée en 1894 à Alfred Vallette et publiée puis présentée en 1896, la pièce Ubu...
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