Laborieux... et décourageant.

Je tiens à préciser que je termine toujours les livres que je commence. Dans ce cas précis, la naissance de mon fils en octobre dernier avait interrompu une lecture rendue difficile par le manque de sommeil.
Quatre mois plus tard, j'ai donc recommencé ce roman du début. Et là, ce que j'attribuais à ma fatigue s'est révélé au grand jour : après 150 pages, je m'ennuie fermement, et je m'emmêle les pinceaux entre d'innombrables personnages barbants. Le soi-disant gros mystère du barbecue qui a bouleversé la vie de ce voisinage de banlieue australienne ne suffit plus à me motiver. J'ai renoncé.

Pourtant, j'ai adoré le roman et les deux saisons de l'adaptation en série de BIG LITTLE LIES. J'ai beaucoup aimé l'amorce de NINE PERFECT STRANGERS, même si la résolution m'a un peu déçu.

Mais comment Liane Moriarty a pu noircir 600 pages de banalités ? Je croyais lire un de ses romans les moins connus, histoire de sortir des sentiers battus... Une réalité me saute aux yeux : si certains livres d'auteurs étrangers sont traduits tardivement (ou pas du tout), c'est qu'ils ne sont pas forcément dignes d'intérêt.