Finesse psychologique

Liane Moriarty explore les conséquences psychologiques d’un évènement bouleversant sur trois couples et leurs enfants. J’ai adoré la finesse des personnages. En revanche, le commencement nébuleux de Un peu, beaucoup, à la folie m’a perdue. Heureusement, j’ai fini par me passionner pour cette histoire malgré le rythme lent de la narration.

Comment débute le livre ?

Erika assiste à une conférence de son amie Clémentine. Quel est le sujet de la conférence ? Impossible de le savoir parce qu’Erika panique et sort de la salle. Dans le taxi qui la ramène à son travail, elle répond au téléphone à sa mère, une femme pleine de charme, avec qui elle a néanmoins des relations compliquées. Pourquoi ? Son mari l’appelle également et semble déçu qu’elle n’ait pas pu parler à Clémentine. De quoi ?

Qu’en ai-je pensé ?

J’ai détesté le début du roman parce qu’on ne sait rien. Et il faut de nombreuses pages avant de comprendre le thème du livre : les conséquences d’un évènement sur trois couples et leurs enfants. Choqués par ce qui s’est passé, ils doivent pourtant faire face à leur vie quotidienne. L’analyse psychologique est remarquable et l’histoire plutôt sombre.

Le rythme est lent. À l’exception du début où je me suis agacée d’être dans le brouillard, la lenteur ne m’a pas gênée parce qu’elle permettait de parfaitement appréhender les personnages principaux.

La narration suit deux temporalités, ce qui s’est déroulé la journée du barbecue et ce qui se passe plusieurs semaines après.