The End Has No End

A partir des années 50 des hommes appartenant aussi bien aux institutions (FBI,CIA) qu'au crime organisé et autres associations crapuleuses ont tenu l'Amérique par les couilles,employant tous les moyens possibles et inimaginables dans une démocratie: l'assassinat de leur propre président (JF Kennedy),de son frère (RF Kennedy) et du leader d'une minorité qui combattait l'injustice raciale (Martin Luther King).

Le dernier tome de la trilogie hallucinée d'Ellroy:la mort rôde plus que jamais,dansant autour des personnages.Le monde change mais ces hommes là sont tellement obnibulés par leur propre intérêt qu'ils ne le réalisent pas,ces hommes tant fatigués,vieillissants,à l'image de la décrépitude d'Hoover.Des hommes qui cherchent à racheter leur passé,dans l'espoir d'y trouver un repos salutaire,mais dans cet enfer là nul ne peut échapper à sa destinée.

Le pays de l'Oncle Sam broyé par la plume talentueuse de James Ellroy,ce cinglé,ce facho,ce réac',ce raciste (rayez la ou les mentions inutiles,suivant son ressenti)mais surtout ce PUTAIN d'écrivain.Il aime remuer la merde,que ça sente la chatte,la gerbe et le sang séché tout au long des 850 pages.

Jamais l'Amérique n'a été décrite comme ça.Jamais plus elle ne le sera.Et Jamais cela n'aura sonné aussi vrai.