Le gourou de la critique gastronomique à l'article de la mort cherche une saveur qu'il a oubliée.
Sur cette base, l'auteur alterne les chapitres entre les souvenirs culinaires de Monsieur et les (re)sentiments de ses proches.
Si les confidences de l'entourage du protagoniste qui permettent de mieux cerner le personnage sont réussies et touchantes, les chapitres où notre gastronome décrit ses souvenirs culinaires passés sont terriblement vains et ennuyeux, même si joliment écrits. Je n'ai pu finir le livre qu'en survolant les monologues culinaires du héros, branlette sur les arts culinaires qui s'étouffe de superlatifs et de qualificatifs élogieux vains.
Une gourmandise a eu le "Prix du meilleur livre de la littérature gourmande 2000.". Tu m'étonnes. Sauf que quand je veux entendre parler gastronomie, je lis une critique de resto, pas les fantasmes imaginaires d'un faux critique culinaire.