Virtuel ? A l'ère du numérique, le cinéma est toujours le plus réaliste des arts par Cinemaniaque
L'avantage du livre est qu'il se lit vite (120 petites pages) ; c'est aussi sa principale faiblesse. Des sujets comme le cinéma numérique, l'image de synthèse et le virtuel méritent des développements en profondeur, ce qui n'est pas le cas ici. Il y a pourtant de bonnes idées et une approche intéressante de la part de Quintana en démarrant d'une analyse de Charlot chez l'usurier, mais le tout est trop vite expédié (contrainte éditoriale sans doute puisque la collection veut des textes courts) et l'auteur souffre surtout de la comparaison, dans le même domaine d'analyse, avec les théories d'Edmond Couchot et Lev Manovich, pour ne citer qu'eux, qui sont autrement plus abouties - voir audacieuses.