13 reasons why I’m upset today…

La série commençait bien, même très bien, j’étais touchée, intriguée, avide de connaître la réalité qui habitait la tête d’Hannah.
Le début de cette saison avait des goûts de thriller, laissait entrevoir une vérité plus complexe que prévue, j’ai donc fait l’effort de passer outre le côté teen-drama de la série qui nous offre sont lot de personnages attendus et de réactions absurdes, me disant que peut-être les 12 ans qui me séparent de mon adolescence m’ont fait oublié, et qu’un lycée américain c’est peut être « vraiment ça en fait ! ».
J’ai ouvert mon coeur à cette série, passais des heures à pleurer devant l’histoire d’Hannah qui allait de plus en plus loin, finissant par accumuler les atrocités au point que ça en devienne absurde et putassier. Sentiment de voyeurisme face à des scènes de plus en plus crues mais pourtant toujours si éloigné de la vérité que j’attendais.

Cette vérité, c’est la nuance entre victime et bourreau… elle sera a peine effleurée, parlant enfin d’Hannah, de ses réactions, de ses faiblesses, de ce que ELLE elle fait de travers, ou plutôt ce qu’elle n’a pas fait… nous sortant le temps d’à peine un épisode de cette culpabilité écrasante et crasse qui englobe toute la série. Un sentiment de moral à sens unique : « vous auriez dut! »

Cette série réussie quelques belles choses et on peut lui trouvait beaucoup de mérite (ma note le laisse entrevoir) mais au final, je ressors mitigée, très, trop, de ces 13 épisodes qui me promettaient tant de choses, qui auraient pu être tellement plus fort sur un thème si complexe… et avec comme l’impression qu’on a joué avec mes sentiments, comme les personnages de cette fable l’ont fait avec ceux d’Hannah…