The Walking Dead par Alligator

J’ai commencé à lire le premier tome de la bédé récemment. Le bouquin m’est tombé des mains. Ennui abyssal. Je ne suis pas allé au bout. La vie est courte. Pour une série, comme pour un film, je suis prêt à aller à son terme. Et donc je peux légitimement donner mon avis.

Dans un premier temps, je ne me suis pas vraiment ennuyé : j’ai cherché forcément les points de comparaison avec la bédé. Il n’y avait guère de quoi me passionner, mais au moins le temps passait sans que cela soit désagréable.

Mais à mi-saison, le côté répétitif commence à me lasser. La thématique “mort-vivant” est sans surprise, un décor et un préalable identique, une sorte de litanie tout à fait linéaire et constante, mais à cela on n’y peut rien. A-t-on idée de reprocher à une comédie de vouloir faire rire? Un film de zombie, c’est toujours un film où il faut en permanence prêter attention à ne pas se faire bouffer. Soit. Mais sur une série encore plus que sur un film, on a le temps de développer des histoires sur ce canevas obligatoire. On peut créer, on peut discourir, on peut inventer. Or, cette première saison est d’une paresse rédhibitoire à mon sens sur ce point. A moins que cela soit de la maladresse?

Toujours est-il que les personnages sont écrit avec trop peu de finesse pour être intéressants. Les méchants sont ultra-méchants, caricaturaux. Les cons sont très bas de plafond. Par conséquent, tout est prévisible à ce compte là.

Sauf les énormités scénaristiques qui font plutôt bassement rigoler (la clé des menottes qui tombe, le scientifique maladroit et j’en passe…). L’hystérie de beaucoup de personnages (masculins ou féminins, attention) finit par rendre certaines scènes insupportables.

Mais ce qui m’a achevé, c’est la qualité désastreuse du jeu de beaucoup de comédiens. Et même chez les principaux. Goutte d’eau.

Oui, la vie est trop courte. Hors de question que je perde encore mon temps sur une deuxième saison, non merci.

Captures et trombi