Oh mais ça déménage sacrément ce truc ! et en termes de série, on n’a pas l’habitude (ou plus l’habitude…) d’avoir un tel rythme… Il faut dire que Casa de Papel remonte à… déjà… oui, au moins…! et il se trouve qu’il s’agit de la même structure que CdP mais pour l’instant en une seule saison, ce qui signifie que la lassitude et/ou trop de rebondissements aberrants n’ont pas encore eu le temps de s’installer..
Cependant, une saison 2 arrive l’année prochaine, alors tout est permis (comme espérances… ou craintes) en ce qui concerne l’évolution de cette drôle d’histoire ! laquelle est tout à fait drôle d’ailleurs (de temps à autre) entre deux rebondissements et retours en arrière, cela va sans dire…
On note déjà bien sûr pas mal de trucs aberrants et très improbables… c’est fort de café, un petit peu quand même, et plus on approche de la fin de la saison, plus les lapins commencent à sortir du chapeau…
Cela étant dit, ce « tueur » qui pense à tout, récemment reconverti dans le trafic d’armes (en ligne) et sa protégée, apprentie « Nikita » en somme (mais il y en a une autre… une vraie furie…) forment une famille fort bien décrite et racontée, tout en nuances, sans compter le reste de la famille bien entendu, car un peu d’émotion habilement restituée ici et là permet d’asseoir la crédibilité de l’ensemble.
Une crédibilité mise à mal par les rebondissements du scénario très audacieux, certes… (et de là, les craintes quant à la saison 2, si ça se dégradait comme un certain Casa de Papel (les scénaristes en PLS, la coke sur le tapis).
Mais pour l’instant, ça tient à peu près la route et puis, la réalisation est vraiment dans le haut du panier (malgré des effets numériques parfois pourraves) et le rythme est mené… tambour battant !