Une mini-série ambitieuse, tant par sa forme que par son sujet, avec 4 épisodes tournés intégralement en plan-séquence.
Malgré des intentions louables : dénoncer les dérives de la jeunesse connectée, la masculinité toxique et les effets néfastes des réseaux sociaux, la série reste trop en surface.
Le plan-séquence, censé renforcer la tension, finit par étouffer le récit et devient vite un gimmick plus qu’un outil narratif. Certaines scènes traînent en longueur, d'autres manquent d'émotion, comme si la série était prisonnière de sa propre forme.
Et le plus gros problème de la série selon moi : la victime, Katie, est totalement absente du récit. Ni flashback, ni point de vue de sa famille, ce qui crée un déséquilibre frustrant et évitable.
Portée par un excellent casting, notamment Stephen Graham qui livre une excellente performance, Adolescence offre un bel exercice de style mais qui fini par desservir son propos.