Quand j'ai plus d'idées je fais la même chose que les autres, critique de films. Vous trouvez que ma vie est nulle ? Imaginez celle de ceux pour qui Alien Romulus et cette série là, ça a redonné espoir dans l'avenir de la franchise.
Faudrait me faire traverser un champs de mine à cloche-pied pour que j'apprécie les moments passés devant ces souillures de licences, quoi que. J'ai encore la possibilité de me venger bêtement, en attendant que d'autres le fassent pour moi. Et si vous vous figuriez que j'allais attendre sagement 8 épisodes d'une heure pour baver alors que le respect est mort depuis longtemps en coulisses, eh bah pas du tout. Non mais oh ! Ça suffit maintenant ! Ici on s'occupe des vrais problèmes, n'en déplaise aux caudataires pour qui la critique, ça se joue avec une balle et le sourire.
Bon et comme faut bien finir par commencer, on va faire ça depuis le début, puis si j'ai le temps peut-être que... non j'aurais probablement pas le temps. DONC. "On part" sur une typo moche et du 8ème passager au rabais avec : 1 - des plans icônisés (face + symétrie) rappelant, vous savez, l'intro des séries disney star wars là. Ça, et 2 - des flashs. Parce que ah oui, pas le temps de poser une ambiance, faut que ça déménage, et que ça hurle bien dans ta tête "C'EST ALIEN ! T'as vu ? TIENS REGARDE ÇA AUSSI C'EST ALIEN, t'as bien aimé ALIEN ?" Avec la musique d'alien et tout comme dans Alien. Mais pas de travelings dans décors cohérents par contre, c'est trop cher et c'est trop long - on a un équipage à faire crever avant de passer au vrai truc. Mais vous voyez, ça là, c'est pas... c'est pas méchant ! C'est pour nous RASSURER. Nous les adulescents, resserrés contre nos petits plaids crasseux. Alors oui, j'entends déjà les fâcheux arguer que "Rassurer et "Alien", ça devrait être foutûment antinomique", mais ils y connaissent rien. On parle de pognon, là.
Exposition, puis exposition au chausse-pied...
S'ensuit donc le plat principal introduit par Batō enseignant quelques notions d'empathie à la future major Kusanagi, qui fera ses début à la tête des Goonies dans des corps d'adultes. C'est euh... l'Arc peter pan, ce dernier étant incarné par une caricature de tikon arrogant, machin Kavalier là, avec un K comme dans tête à Klak. Tout n'est pas à jeter ici, j'ai bien aimé l'enchaînement "do you want to see a magik trick" suivit d'un plan séquence plutôt astucieux où les membres de l'ekip sont "transférés" dans leur nouveau corps, tout en justifiant subtilement l’ellipse temporelle. Bon, on va faire abstraction pour l'instant des extraits de peter pan genre "c'est nous qu'on a fait "...
... Non on va pas faire abstraction en fait je suis déjà soulé. Et si c'était que le dessin animé peter pan, qui revêt un aspect assez désuet pour pas trop nous sortir du film mais ils font la même chose avec l'ÂGE DE GLACE ???
Genre l'histoire de bien poser leur rognons une deuxième fois sur ta tête tsé, genre "ça, on l'a acheté. Tu vas faire quoi. La Fox ? Alien ? C'est à nous. Là si je veux je fous un xénomorphe dans la reine des neige. Avec une robe comme ça."
Tu peux relativiser si tu veux à base de "oui, eh bien l'âge de Glace ça sera un classique un jour pour les millénials" n'empêche que la ça t'attrape par le slip pour te faire sortir de l'univers Alien. 4-5 fois fois en deux épisodes ; et que de toutes façons la place normale pour une référence à l'Âge de glace, c'est sur le pare-soleil d'un foutu renault espace.
Après tout le truc autours de peter pan c'est au moins l'objectif avoué de cette série, s'adresser aux enfants de 35-40 berges (Moyenne INSEE) qui veulent pas grandir. Et je préfère vous prévenir, ceux que j'ai vu "Passer un bon moment" dans les commentaires YT ; vu la gueule des deux premiers épisodes, ton enfance là, elle va prendre méga cher. Ç'est plus à prouver, disney est chaud pour rentrer dedans, éclater toutes tes bières et faire un massage à ta femme - avant de repartir avec les 300 M qu'il leur faut pour se rembourser.
Et on va en parler de ces 300 bâtons parce que vous les verrez pas passer à l'image.
Pour l'instant on rejoint la jeune Kusanagi de théoriquement... 11 ans, donc, qui espionne son frère dans tous les écrans possibles (un coup de bol qu'elle soit pas tombée au mauvais moment, elle aurait grandit très vite, là.) avant que le vaisseau "comme dans Alien" ne s'écrase, marquant le début de ce que l'on nommera non sans nous écorcher le palais l'intrigue. Le frère, est appelé à en explorer les décombres en tant que euh... médical de combat, et sa sœur de l'y rejoindre afin de le sauver des nombreuses avances perpétrées par les monstres du cul qui excitent les convoitises des moultinazionales représentées par (bien évidemment) des génies, dont le chromosome en vadrouille constitue d'ores et déjà un moteur scénaristique puissant.
Anéfé, quoi de mieux pour porter secours aux victimes du crash d'un vaisseau ras la gueule de mutants de l'espace qu'un groupe d'enfants psychiquement instables et pas formés militairement ? (on pourrait même se figurer qu'ils sont précieux pour euh, l'entreprise machin là - mais allez.)
Édition e5 : A ce stade Boy Kavalier est exceptionnel en cela que ce qu'il fait est systématiquement con, jusqu'à fournir les preuves vidéos qu'il est responsable du crash du Maginot (entre autre). Comme dirait l'autre "le mec il te vend de l'intelligence il en a pas un gramme sur lui".
Édition e5,6 : Bon en fait j'ai encore été trop gentil - ils sont tous très très cons à part Batō et Morrow qui flirtent vaguement avec un QI à trois chiffres. Mais heureusement hein ! On avancerait pas, autrement.
Vous l'aurez compris, on rencontre ENCORE une fois le xénomorphe AVANT Alien dans la timeline, ce qui revient à gentiment tabasser la genèse au sol mais en plus le mettre en compétition avec d'autres créatures plus ou moins visqueuses, dont le design, peu inspiré, est bien de notre époque. Donc pour résumer on a jusqu'ici... des tiques interstellaires, une mamelle suintante avec la capacité (redoutable, vous le verrez) de se transformer en masseur pour crâne, des yeux avec des tentacules, je rigole même pas c'est générique à ce point, et, et, et le xénomorphe en combinaison plastique. Voilà. Parce que la volonté était de ne pas utiliser de CGI pour euh... pff, le distinguer des autres on va dire, qui eux, sont dignes d'un jeu PS3 niveau 3D. Avec en prime les incrustations dégueulasses qui vont bien, avec des acteurs aux fraises, qui savent pas ou regarder. Et ils te font durer ça lonnnngtemps alors qu'on le voit, hein, que c'est particulièrement mal branlé ! (Bon sauf ceux qui traversent des champs de mine à cloche-pied, eux, tout les réjouit)
Édition e5 : Pour en revenir au xénomorphe on passe quand même du "prédateur parfait" dixit Ash dans l’œuvre originale à une danseuse contemporaine (littéralement) en cosplay, je suis désolé de confirmer le hit. Puis le fait qu'il gagne pas un versus jusqu'ici contre les autres pokémons ça aide pas à le prendre au sérieux - sans déconner non mais regardez la peine qu'il a même contre Richa Moorjani, (la capitaine en second je crois) il lui fait un misérable croche-patte il a 400 frames de recovery dessus l'imbécile, elle a le temps de se relever, de tourner les talons et de fuir sans qu'il lui arrive rien, et elle le SÈME !
Édition e6 : Il aura fallut attendre jusqu'ici pour quel la dernière créature nous soit dévoilée (spoilée dans le titre de l'épisode, pardon) ; zobi la mouche qui envoie de l'acide. C'est... affligeant - au point ou c'est l’œil avec des tentacules, au final, qui semble l'emporter dans le cœur des gens.
Alors on voit bien ce qui peut expliquer ça, tournage haché en Thaïlande, externalisations des différentes étapes de production mais au bout d'un moment on s'en fout et ça ne justifie pas tout, le premier épisode si on est un peu naïf on se dit qu'il doit faire l'étalage de toutes les raisons qui poussent à rester, mais maintenant j'en suis sûr : ils capitalisent à fond sur ceux qui vont faire l'étalage des raisons de le détester. Mauvaise publicité, publicité quand même - Ça explique pourquoi, ces dernières années, j’attendais presque davantage les critiques des films et séries à succès que les "œuvres" elles-mêmes. Pour te donner en spectacle en train de vomir faudra tout avaler, pas vrai ? Jusqu'à la dernière, miette.
Kékivapa :
Comme d'hab, cahier des charges limite facho. Immersion violée à divers endroits entre autres : références déplacées, montage foireux, musiques de génériques (j'ai pas parlé du passage avec Reggie Jackson, faites vos recherches aussi un peu.)Édition e3,4 : En fait, leur façon de parler de notre monde contemporain sonne métatextuelle. Là je m'en suis rendu compte avec le cyborg qui (il me semble) déclare être ghanéen - il aurait dit "de Saint-Brieuc" ça serait revenu au même. L'apport injustifié de ces informations ouvre toute une mise en abîme au fond de laquelle 1 : le passé proche de l'univers d'Alien est notre présent, 2 : de gentils employés de l'infâme firme (l'infirme) tapent régulièrement au hublot pour nous faire "coucou".
Ça pourrait aller avec le point d'avant, exposition au gorgeoir mécaniqueCréatures mal branlées à divers endroits entre autres : mal introduites, mal intégrées, mal réalisées, mal désignées. Édition e3,4 : Point supplémentaire, wendy, C'est une énième princesse Disney. Comme ray skywalker. Bien sûr qu'elle parle aux Aliens, comme toutes les P#%! de princesses, DISNEY ! Et ça vous fait rire hein ? (Globalement c'est une Mary Sue, le perso est juste trop pété au point où le seul moyen de redonner de l'intérêt au show c'est de le switcher en heel en S2. Mais ils sont foutus de pas le faire. Comme pour ray skywalker.)
Édition e6 : À ce stade où il reste 2H pour conclure la saison 1, l'épisode se permet de trainer de la patte comme un animal blessé en faisant : 1- de l'exposition pour revenir sur les événements précédents, 2 - des scènes de dialogues oiseuses, et qui s'étirent. Vu que ça me réussit plutôt bien jusqu'ici, je préshot - si ils savaient où ils vont avec ce show, il se permettraient pas ça, surtout vu le nombre d'arcs narratifs à clôturer. Ça veut dire aussi qu'Hawley compte sur une saison 2 et ça, ça... c'est indubitablement un point négatif.
Kékiva :
Un casting de newbs parce que ça coûte moins cher, mais franchement je suis plutôt pour, et même si les têtes sont pas forcement bien choisies en l’occurrence on note que certains s'en tirent pas mal notamment Sydney Chandler, force à eux. (bon maintenant que j'y pense il y en a une grosse partie ils sont aux fraises, mais c'est les points positifs tavu)certains décors et assets tiennent la route si on est pas trop tatillon mais contrairement à ce qui a été promis on sent pas l'"envergure" des 300 millions Quelques scènes (non en fait une, je l'ai déjà dite) honnêtes un peu pensées et tout (azy ça laisse de la place si il y en a des biens après.) Quand même au final je dis du mal des créatures mais le mouton est bien dizayné. C'est... un mouton, mais que voulez-vous, j'aime les moutons.
Conclusion :
Vous prendrez plaisir à la regarder si la civilisation occidentale est une nouveauté dans votre vie, bisous.
Édition saison 1 complète - mon coté féminin aidant j'ai rien eu à corriger parce que j'ai (presque) toujours raison, mais il y a un type qui ressemble à gordon freeman qui m'a persuadé qu'il y avait plus à comprendre dans cette série que ce que j'avais compris. Il avait un pied de biche et le regard fixe , du coup j'envisage de mettre un 4. Un généreux 4, parce que vraiment, c'était pas bien. Et je crois qu'en l’état pas grand chose de bien n'est destiné à sortir de l'exploitation des diverses franchises à succès, en grande partie à cause de la pusillanimité qui destine chaque projet à ménager la chèvre et le chou et à être vidé de son substrat novateur. Ce qui faisait la force d'Alien, c'était d'ouvrir des perspectives sur l'inconnu, là où Alien Earth s'emploie à jalonner son sillage d'éléments familiers. Romulus se contentait de le faire en étant bâtit comme une citation permanente des films précédents, Alien Earth en plus de ça multiplie les ponts avec non pas une réalité dystopique mais le réel, qui à contre-sens surgit dans la fiction, souvent d'ailleurs par l'intermédiaire mou et baveux d'hermit, conçu (à mon sens) comme l'incarnation du spectateur vierge de tout rapport à la licence. C'est ainsi que les choses continuent à (dis)fonctionner, se faisant un matelas de l'innocence et du déni.