L'œuvre se concentre sur les cyborgs et les discussions philosophiques relatives à un futur hypothétique, notamment en explorant l'idée de transférer la pensée humaine dans un substrat synthétique, soulevant ainsi des questions sur l'immortalité.
Dans quelle mesure une machine cesse-t-elle d'être une machine lorsqu'elle développe une conscience ?
L'intrigue présente plusieurs éléments peu crédibles, tels que la représentation stéréotypée du jeune milliardaire et de l'équipe d'enfants inexpérimentés affectés à une mission cruciale et périlleuse.
De surcroît, les personnages juvéniles semblent anachroniques, et leurs dialogues nuisent à la crédibilité de l'ensemble.
De même, l'amélioration technologique semble négligée : les soldats, en comparaison avec les cyborgs, sont équipés de manière obsolète, rappelant l'époque de la guerre du Vietnam (casques basiques, radios peu performantes, absence de drones).
Les interfaces informatiques, les écrans et claviers, évoquent les années 90, sans hologrammes.
Le laboratoire de haute sécurité, quant à lui, présente de sérieuses lacunes (tubes de confinement fragiles, alertes de confinement défaillantes, visionnage laborieux des caméras de surveillance sans détection automatique).
En conclusion, l'immersion est entravée par une anticipation insuffisante de l'impact technologique, à l'exception des modifications corporelles et des vaisseaux. Les capacités du Xeno, bien que
manifestement impressionnantes, manquent de cohérence face aux personnages principaux.
L'héroïne démontre des performances physiques exceptionnelles, notamment un saut de 100 mètres, qui ne se traduisent pas dans son affrontement avec le Xeno.
La cyborg, capable de communiquer en langue extraterrestre, aspire à sauver le bébé Xeno, adoptant une approche qui évoque l'univers Disney.
Si vous êtes en quête de suspense, de thèmes de survie, de personnages axés sur la stratégie et de combats futuristes, cette série ne correspondra pas du tout à vos attentes car ici on n'a une série merdique à
la sauce Disney.