Avis bref

Saison 1 :
Murder House est la première saison de l'anthologie "American Horror Story". Cette première saison est étalée sur douze épisodes qui auront pour thème : Les Fantômes. Nous nous retrouvons aux côtés de la famille Harmon, composée d'un père psychiatre et infidèle (Ben), de sa femme meurtrie et désemparée (Vivien) et de leur fille mélancolique et dépressive (Violet). Ils s'installent tous dans cette fameuse maison hantée avec de nombreux problèmes. Et ce n'est pas comme si le couple même avait déjà leurs problèmes à eux. Le thème du fantôme peut-être banal, en plus d'être déjà beaucoup vu et pourtant "American Horror Story" sera réellement renouveler le genre tout en proposant des histoires à la fois similaires, mais surprenantes. Le générique est excellent ! Il prépare immédiatement à l'atmosphère oppressante de ce spectacle. Il est tellement étrange et glauque ! La distribution est elle aussi d'une grande qualité pour une série dans ce genre ! Il y a de nombreux acteurs comme : Jessica Lange, Lily Rabe, Evans Peter, Taissa Farmiga, Connie Britton, Dylan McDermott, Frances Conroy, Kate Mara, Jamie Brewer, Denis O'Hare, Zachary Quinto et j'en passe certainement d'autres, nous avons réellement une superbe palette d'acteurs talentueux qui tiendront leurs rôles comme il le faut. Quant à la maison, elle ne vous est pas inconnue ? C'est normal, c'est un décor emblématique, elle n'a pas été utilisée uniquement pour cette série. Ce lieu de tournage est vraiment devenu populaire à la télévision au fil des années, elle a fait de multiples apparitions dans des films et séries comme Buffy, Bones ou encore Alfred Hitchcock. Dès cette première saison, la série proposera énormément de références à de nombreux faits divers, personnages historiques, légendes urbaines, histoires paranormales et a même pour inspirations de grands films et romans du genre, notamment inspiré de classiques du fantastique et de l'horreur.

"American Horror Story" est un phénomène incontournable qui propose un réel univers, et ça malgré l'anthologie, ce qui la rendra rapidement culte au bout de quelques saisons à peine. Cependant, je ne vous cache pas qu'il est peut-être possible d'avoir besoin de visionner deux ou trois épisodes avant de réellement accrocher, pourquoi ? Car la saison nous dévoilera ses histoires peu à peu. Vous constaterez plein de petits mystères qui se développeront au fur et à mesure de la saison. Une grande partie de la saison aura tendance à tenir sur ces secrets, secrets qui ne seront que finalement que dévoilés avec le temps, ce qui poussera souvent à nous questionner au cours du visionnage de la saison. Une bonne ambiance est présente tout au long de la série, c'est parfois effrayant et malsain, mais malgré l'horreur et le malheur qui plane dans cette saison, nous aurions aussi le droit à un bon lot d'émotions. C'est loin de ressembler aux vulgaires films de hantises qui ne misent que sur ses jumps scare, loin de là, la saison sera être bien plus profonde et intelligente que ça jusqu'à la fin. Un final concluant, et pourtant rien n'empêchera à cette saison de malgré tout terminer sur une bonne petite fin ouverte, et pour en voir la suite, il faudra attendre la huitième saison. Une première saison qui nous présente le début d'une grande et excellente série anthologique et horrifique. "American Horror Story" est aujourd'hui probablement une référence et l'une des meilleures séries dans le genre !

Enfin bref, c'est glauque et flippant avec des intrigues folles et macabres, mais surtout tenantes, cela plaira certainement à bon nombre de fans (amateurs ou non) du genre horrifique. Une première saison qui au passage fait sûrement partie des meilleures saisons que la série a su proposer (parmi d'autres).

Saison 2 :

"Asylum" est la seconde saison de l'anthologie "American Horror Story". Cette saison est composée de treize épisodes. Cette seconde saison aura pour thème un asile, tout se déroule principalement en 1964 dans le Massachussetts, à l'asile psychiatrique de Briarcliff, et suit les histoires des patients, docteurs et bonnes qui l'occupent. Comme la précédente saison, divers sujets sont traités nous nous retrouverons entre du paranormal, de la fiction et de faits divers/réels. Nous retrouvons une partie du casting de la première saison par la présence de Jessica Lange, Lily Rabe, Sarah Paulson, Evan Peters, Frances Conroy, Zachary Quinto, Dylan McDermott et j'en oublie sûrement, mais il y a aussi quelques absents pour cette saison, notamment Taissa Farmiga qui me manque beaucoup trop. Je n'en ai pas encore fini avec ce casting, car "American Horror Story" recrute également du joli monde pour cette seconde saison comme Lizzie Brocheré, Naomi Grossman, Chloë Sevigny, James Cromwell et j'en passe également. Au niveau des liens entre les saisons, nous retrouvons trois personnages en commun avec les saisons 4, 6 et 7. Le générique, lui a été changé pour être renouvelé et il fait toujours aussi bon effet, ils ont le don pour pondre des génériques bien perturbants.

Nous ne serons pas déçus par cette seconde, même quand l'intrigue principale aura tendance être un bien trop en avant par moments, jusqu'à en délaisser quelques intrigues secondaires qui iront peut-être à manquer d'un peu de développement (comme les créatures de la forêt ou encore les E.T.), en plus de n'être qu'au second plan pour finir par être raccourcis (ou bâclé), mais n'empêche que l'intérêt est toujours là, et ça malgré les légers déséquilibrages des intrigues qui entourent la saison. L'univers horrifique qu'a su nous imposer "American Horror Story" prend une plus grande ampleur avec cette saison, saison qui en plus s'avère en plus glauque et gore que la précédente. Entre folie et manipulation car ils sont les adjectifs qui définissent sûrement le mieux cette saison, et nous ne serons pas au bout de nos surprises, mais nous en verrons la fin. Cette saison est complète et concluante avec même une petite fin qui peut paraître interrogative. Elle est dans un sens, différente de sa première saison. Elle est très sombre que ça soit sur les contenus des histoires ou sa réalisation, ce qui rend une bonne ambiance oppressante et effrayante. Une seconde saison qui plaira tout autant aux amateurs comme aux fans du genre. Celle-ci est certainement l'une des saisons les plus glauques et dark que la série proposera. Quant à la préférence entre cette seconde et la précédente saison, chacun aura la sienne, c'est certain !

Enfin bref, une seconde saison qui ne cesse pas de renouveler la série, c'est toujours aussi effrayante et excellente.

Saison 3 :
"Coven" est la troisième saison de l'anthologie "American Horror Story", elle est composée de treize épisodes. Cette saison sur le thème de "La sorcellerie", nous nous retrouverons dans une école qui a ouvert ses portes à la Nouvelle-Orléans pour enseigner la protection aux plus jeunes sorcières. Cette saison se déroule principalement dans les temps modernes et aux alentours de l'an 1830. Le casting comme à son habitude de très bonne qualité avec quelques variantes, il y a de nouvelles entrées, d'acteurs, mais aussi quelques retours ! Il y a le retour de Taissa Farmiga, Jessica Lange, Lily Rabe, Frances Conroy, Evan Peters, Sarah Paulson, Angela Bassett, etc. Et de nouvelles arrivées comme d'Emma Roberts, Kathy Bates, Gabourey Sidibe et j'en passe... Il y a vraiment encore une fois une belle panoplie de personnages qui évolueront tout au long de la saison. Nous retrouvons également un nouveau générique, car qui dit nouvelle saison, dit potentiel nouveau générique, et c'est le cas, il est encore une fois excellent ! Bien sombre et oppressant, il est accord avec le thème imposé de la saison. Quant aux bandes-son, elles sont géniales, elles restent encore en tête même après visionnage. Quant aux cas traités dans cette saison, ils sont comme souvent inspirés de multiples cas réels et autres faits divers du genre, mais elle concentrera cette fois-ci essentiellement son inspiration autour de la mythologie.

Une série qui ne cesse de se renouveler en créativité avec cette troisième saison ! Cette troisième saison a un rythme et genre différent des précédentes, elle démarre très bien et plutôt fort ! De quoi immédiatement accrocher pour le coup. Une saison qui en plus paraît bien plus fantastique qu'horrifique par son style, cependant, la série n'oublie jamais d'inclure malgré tout tous les bons codes du genre horrifique. La saison aura peut-être tendance à trop vite tout donner par contre, car il faut l'avouer, mais le seul petit hic de cette saison est sûrement cette fin précipitée, c'est peut-être même l'une des fins de saisons des plus faciles et rapides donné par la série, cela est sûrement dû aux "petits quotas" d'épisodes, mais bon, il fallait mieux prévoir, c'est un peu comme si ils avaient écrit les épisodes au jour le jour... Outre ce détail, cette saison reste quand même l'une de mes saisons favorites (même si évidemment, j'adore toutes les saisons), et cette fin convenable et trop facile n'en retire pas grand-chose sur sa qualité finalement. La saison reste tout de même forte appréciable avec son lot d'événements glauques et malsains. C'est une saison qui fera dans le sadisme et la barbarie.

Enfin bref, une saison magique et fantastique avec un vrai charme, même si rien n'est jamais parfait, elle sera nous ensorceler.

Saison 4 :
"Freaks Show" est la quatrième saison d'American Horror Story. Elle est composée de treize épisodes. Cette saison a pour thème : Les Monstres de cirque. Elle s'inspire directement de la Monstrueuse Parade de Tod Browning ainsi que du Carnaval des âmes d’Herk Harvey. Cette quatrième saison prend place en 1952, dans la ville de Jupiter en Floride et se concentre autour d’une exposition d’êtres humains les plus remarquables de l’époque. Le générique de la saison sera une nouvelle fois changé comme à chaque fois, il est toujours aussi oppressant et en accord avec son thème. Quant au casting, on retrouve des acteurs issus des précédentes saisons de la série, il y a des retours comme celui de Jessica Lange, Evan Peters (les princes de crabes.), Frances Conroy, Sarah Paulson (la Femme a deux têtes.), Emma Roberts, Kathy Bates (la Femme a barbe.), Angela Bassett (la Femme à trois seins.) et j'en passe. Et il y a également de nouvelles entrées comme celle de Dean Norris (l'Homme le plus fort.), la plus petite femme du monde son "propre rôle", John Carroll Lynch dans le rôle du grand Twisty, Chrissy Metz dans le rôle de la plus grosse femme, Finn Wintrock dans le rôle du grand malade de Dandy, Neil Patrick Harris en ventriloque farfelu avec Jamie Brewer comme Marionnette ou encore Wes Bentley dans le rôle d'Edward Mordrake et évidemment j'en passe certains, je ne peux tous les citer, car il y a une belle panoplie d'acteurs tous aussi fabuleux les uns que les autres. Comme vous l'auriez remarqué dans leurs descriptions les acteurs représentent pour la plupart des monstres assez spectaculaires et célèbres, mais seulement le mal n'est pas forcément déformé, mais nous avons également d'autres surprises comme certaines banalités au cours de cette quatrième saison, le mal n'est vraiment pas toujours celui que l'on pense. D'ailleurs, cette saison note des premiers liens aux saisons précédentes, notamment par quelques-uns de ces personnages et lieux déjà présents en deuxième saison (Briarcliff, Pepper et Soeur Mary-Alice). Quant à la réalisation, ils ont également mis le paquet pour cette saison ! Ils ont été jusqu'à construire une ville entière avec l’intérieur de tous les bâtiments sur le plateau, tout a été monté sur un énorme terrain vaste. Et comme toujours divers sujets sont traités entre faits divers et légendes urbaines.

Cette saison à allure rétro et en accord avec sa temporalité avec même une belle part de musicalité. Cette saison sera à nouvelle fois renouvelée son concept, en plus d'y introduire une ambiance toujours aussi bonne, mais globalement encore différente des autres saisons. Une saison qui comme sa précédente et troisième saison paraît mélanger fantastique et horreur, en allant même jusqu'à proposer quelques choses de bien plus dramatique qu'on a déjà eu. De plus, comme toujours elle évitera les jumps scare à foison et on s'éloigne même des maisons hantées pour toujours autant laisser place à l'horreur d'une façon bien plus tragique et réaliste. Nous aurions beaucoup d'émotion au cours de cette saison, il faut avouer cette saison est beaucoup trop triste. Cette saison qui ne plaira certainement pas à tout le monde pour ce changement d'ambiance, mais cela ne prouvera en rien une mauvaise qualité, mais confirmera justement un univers diversifié. Après, cette saison a évidemment quelques petits défauts, par exemple, la façon d'amener le scénario a tendance à "spoiler" quelques aspects futurs de l'histoire, ce qui rend par moments certaines petites situations ou trames prévisibles, mais cela ne spoilera pas tout pour autant loin de là, un bon lot de surprise est malgré tout bien présent. De plus, cette saison dans son fond transmet pas mal de beaux messages et de belles valeurs qui ne pourront que se remarquer. Cette saison est pleine d'ambition, de vérité et de revendications, elle ira même jusqu'à avoir un air d'une certaine critique socialiste dans un sens, le tout est produit de manière très réaliste ce qui rendra l'histoire de cette saison vraiment cruelle et monstrueuse, c'est vraiment globalement malsain et obscène, après tout n'oublions pas que cela reste "American Horror Story".

Enfin bref, une quatrième saison aussi monstrueuse qu'aura su l'imposer son thème, de plus, cette saison est pour une fois particulièrement touchante et triste, l'horreur est bien plus réelle qu'on pourrait l'imaginer.

Saison 5 :
"Hôtel" est la cinquième saison d'American Horror Story. Elle est composée de douze épisodes, cette saison a pour thème : l'Hôtel Cortez et les Dix commandements. Elle devait à la base avoir 13 épisodes comme ses précédentes, mais ses producteurs en auront décidé autrement, elle aura donc douze épisodes pour cette saison, dont deux premiers épisodes d'une heure au lieu de la quarantaine de minutes habituellement donnée. Cette saison cinquième est inspirée de l'hôtel Cortez, un véritable hôtel où se sont déroulés de nombreux meurtres, mais elle s'est plus précisément très inspirée du cas de la mort d'Elisa Lam dans l’hôtel Cecil à Los Angeles en 2013. Cette saison est la première à ne pas avoir Jessica Lange comme tête d'affiche, nous la regretterons forcément, mais la succession avec Lady Gaga est pour le coup bien assurée ! Lady Gaga est splendide est vraiment talentueuse dans son rôle, une révélation pour moi depuis cette saison. Nous retrouverons aussi d'anciens membres des saisons précédentes comme Sarah Paulson (avec un rôle qui lui change pour une fois !), Kathy Bates, Finn Wittrock, Chloë Sevigny, Evan Peters, Wes Bentley et j'en passe. Ainsi que les nouvelles petites têtes comme Lady Gaga (mentionné pour le remplacement), Matt Bomer, Darren Criss ou encore Cheyenne Jackson et j'en passe bien d'autres également.

Une cinquième saison qui révèle divers liens avec les saisons précédentes, par ses personnages et décors ce qui ne sera pas déplaisant et ça renforce la cohésion des saisons. Nous avons précisément quatre liens à la saison 1 (Murder House) et 3 (Coven) avec quatre personnages (Queenie, Billie Dean, Charles Montgomery et l'agent immobilier) et un lieu en commun (la maison de l'horreur). Cette saison se renouvelle plus ou moins en se démarquant de ses autres saisons, cependant, une saison qui comme d'autres trouvera l'inspiration dans de vieux films d'horreur (Shinning, Seven, ....), l'histoire fait même très "Seven" dans l'idée des commandements, d'ailleurs, on y constatera de tas de références immanquables et incalculable, mais elle trouvera également (comme toujours) son inspiration dans divers faits divers. Et comme toujours le générique est fabuleux et encore renouvelé et en accord avec sa saison. Les bandes-son, elles sont pour la plupart au cours de cette saison typiquement année 80, elles sont toutes excellentes. Et le saviez-vous que le plateau de tournage de cette cinquième saison est l'un des plus entendus plateaux qui a été fait pour une série.

  Cette saison paraît de suite très osée, elle sera être provocatrice et sexy, puis cela deviendra un tantinet bien trash et vulgaire. Drogue, sexe et meurtres, la saison se lâche plutôt bien dans son genre, elle se lâche particulièrement sur le premier épisode, car cette saison démarre tout de suite très fort, c'est gore avec beaucoup de sex-appeal. Malheureusement, elle retombera rapidement à plat par la suite... La saison est visuellement très belle, ils mettent vraiment le paquet là-dessus. Ils mettent même un peu trop le paquet avec de nombreuses scènes sanguinolentes. À croire que cette saison ne tente uniquement que de jouer sur le gore et ses nombreuses références immanquables. Cette cinquième saison est peut-être la moins bonne de toutes, on a l'impression qu'à un moment nous tournons légèrement en rond et pourtant, il y a beaucoup d'intrigues ce qui rend l'ensemble un bordélique. Et les nombreuses intrigues avancent difficilement, nous serons la plupart du temps dans le flou avant d'en comprendre le sens. Une saison qui a tendance à vouloir trop en donner, et que pas mal de choses faisant partie des trames scénaristiques finiront par être par moments trop délaissé et passé à la trappe. Après, on ne pourra pas lui retirer le fait très trash et bien ouvert d'esprits avec comme toujours un casting de qualité et une très belle fin.

Enfin bref, une cinquième saison qui tente des choses et paraît quelque peu différente jusqu'à en être peut-être une petite déception, mais tout n'est pas à jeter la découverte et le visionnage reste globalement agréable et intriguant malgré ses nombreux défauts et longueurs. Une chose est sûre, il n'y a esthétiquement rien à redire (costumes, décors, effets spéciaux et bandes-son.). Et en bonus nous retrouverons même des petits liens à ses prédécesseurs qui sont bel et bien présents pour confirmer la connexion des saisons.

Saison 6 :
"Roanoke" est la sixième saison de la série "American Horror Story". Cette sixième saison comporte un total de 10 épisodes seulement et elle a pour thème : "La colonie Roanoke". Au casting plusieurs retours comme celui d'Evan Peters, Lily Rabe, Sarah Paulson, Angela Bassett, Kathy Bates, Lady Gaga, Finn Wittrock, Taissa Farmiga, Denis O'Hare, Wes Bentley, Cheyenne Jackson ou encore Adina Porter et bien d'autres pour notre plus grand bonheur, mais il y a également de nouvelles petites têtes qui rejoignent le casting comme Cuba Gooding Jr, Andre Holland, etc. L'ensemble du casting est comme toujours excellent avec de bons acteurs. La saison propose pour la première fois une histoire sous forme de documentaire, de docufiction et de téléréalité plus précisément. L'idée et la forme sont rappels de grandes émissions dans le genre de "Phénomènes paranormaux" par exemple, comme vous l'auriez compris nous avons un nouveau concept pour une nouvelle saison qui prend beaucoup de risques sera dans ses propositions.
Il faut savoir que cette saison se déroule en trois parties distinctes, mais évidemment toutes liées et continuelles. La première partie est jusqu'à l'épisode 5, la seconde jusqu'à l'épisode 9 et la troisième et dernière partie sera le final. L'histoire traite de la colonie Roanoke, c'est donc inspiré de faits réels, mais aussi d'autres petites légendes tout en s'inspirent de bons grands nombres de films d'horreur comme Amytiville ou encore Blair Witch et bien d'autres encore. Aucune méprise pour que tout soit clair, car cela peut embrouiller, c'est une histoire inspirée de faits réels pour les personnages, mais également pour nous, même si c'est globalement une fiction horrifique avant tout, j'espère avoir été suffisamment compréhensible pour éclairer. Une fois encore malgré des banalités, la saison se renouvelle encore une fois. Par contre, cette saison n'a aucun gros générique, il y a juste une fine introduction avec le nom de la saison ce qui pousse d'autant plus à justifier l'aspect fait réel et docufiction qui sait s'imposer au cours de la saison. Cependant, cette saison n'oubliera pas de proposer une multitude de liens à la première saison et aussi à la seconde, troisième et quatrième saison, c'est probablement la saison avec le plus de connexions !

La saison est bien plus sombre, voir tout autant que ses précédentes saisons, et j'ajouterai même que cette saison ne rigole pas ou presque, elle paraît encore hard et glauque que les autres saisons. Le style de la saison rappelle un peu les docufictions et émissions comme "Phénomènes paranormaux" et compagnies comme décrit plus haut ce qui lui voudra par moments souvent des aspects de found footage au cours de la saison. Une saison qui prend des risques et sera parfaitement jouer des codes de l'horreur et de la téléréalité, elle garantit un minimum de frissons, d'immersion et d'hémoglobine au cours de chacun des épisodes ! Cette saison semble encore une fois s'inspirer des plus grands films d'horreur du genre et il y a vraiment tous les ingrédients adéquats pour passer un effroyable et effrayant moment bondé de sursauts, les plus amateurs d'entre vous trouveront sûrement le grand frisson avec cette saison et je le répète, il faudra sûrement avoir le cœur accroché, car elle sera bien plus sensationnelle et cruelle que d'autre des saisons au niveau de son visuelle. La saison est parfaite, enfin si nous faisons abstraction du final plutôt moyen, mais concluant pas forcement utile et original, dans le fond rappelle un peu le final de la seconde saison, il est le seul petit défaut de la saison, mais il offrira tout de même un bon et dernier petit massacre avant tout ! Cette saison complètement folle et bien flippante, et elle ne se loupe pas et réussit son coup ! Nous en aurions sûrement pour notre compte, mais pour ça il faudra adhérer et apprécier le style de cette saison.

Enfin bref, une saison de dingue avec un formidable double jeu ! Elle ne fera pas dans la dentelle. Elle est flippante, glauque et sanglante de bout en bout ! J'avoue avoir eu un véritable coup de cœur pour cette saison qui est désormais ma favorite (suivi de près par la première).

Saison 7 :

"Cult" est la septième saison de l'anthologie "American Horror Story". Cette septième saison est composée de onze épisodes. Le thème pour cette saison est : "La secte". Le casting se renouvelle avec la participation de Billie Lourd, Leslie Grossman, Alison Pill, Lena Dunham, etc. Nous retrouverons également le retour de Sarah Paulson, Evan Peters, Idina Porter, Cheyenne Jackson, Emma Roberts, Frances Conroy, Jamie Brewer, etc. Une fois de plus, il y a encore rien à reprocher à ce casting les retours comme les arrivées de cette saison sont toutes fabuleuses. Les bandes-son sont quant à elles propres et fidèles à cette saison, elles sont parfaites pour elle et font uniquement pour elle, elles ont souvent tendance à être toujours présentes aux bons moments pour parfaitement jouer sur l'ambiance. Et contrairement à sa saison précédente qui ne comportait pas de générique, il fait à présent son retour avec une grande efficacité et toujours cet accord visuel à la saison en question. La saison trouvera pour le coup son inspiration dans les faits divers, et ça comme fréquemment. Après, je note tout de même une saison bien plus carrée et très propre scénaristiquement, elle comporte une seule intrigue principale ce qui renforcera l'utilité du suspense. Il est vrai qu'avant celle-ci a été souvent habituée à diverses d'intrigues au sein d'une même saison.

Cette septième saison sera cette fois nuancée sur un point, le surnaturel est absent, mais la saison n'oubliera pas malgré tout d'inclure une bonne ambiance oppressante et sombre avec toujours des liens à d'autres saisons. Cette saison signe quasiment un changement de genre pour cette saison, ce qui permet sur un premier point à la saison de se renouvelle. Dans le fond, cette histoire frôle presque la critique socialiste "made in USA". Je ne vous cache pas que l'histoire parle clairement de complotisme, et toute cette manipulation en témoignera. Cette saison fait cette fois-ci très réaliste, en plus d'être totalement d'actualité, notamment au moment de sa sortie. Une saison plus réelle ce qui signifiera dans un sens, une saison plus terre-à-terre, et ça malgré la folie et l'horreur qui l'entoure. L'horreur de cette saison est différente, moins fantastique et épouvante que les autres saisons ce qui renforce d'autant plus sa concordance à l'actualité. Une saison qui est effrayante mine de rien, même si pour le coup, on ne joue plus sur l'épouvante. Quant à l'horreur, il est bel et présent et aura été malsain et gore, de plus la saison offre des morts plutôt violentes et de bonnes scènes dérangeantes comme souvent. De plus, la psychose ne tardera pas à s'installer au fur et à mesure et ça dès le début de saison, ensuite, nous laissons place à la manipulation et bien plus encore ! Un certain mystère planera dans cette saison avec en plus de bons retournements de situations pour la plupart inattendues, cependant qu'il est vrai que nous pouvons y percevoir une once de prévisibilité dans tout ça.
Il faut avouer qu'avec cette saison, j'ai par moments souvent pensé à "Freaks Show" avec tous les clowns et autres masques, mais cela n'était pas pour déplaire. Une saison qui change, et qu'on l'apprécie ou non, une fois encore la série se renouvellera haut la main.

Enfin bref, une saison réaliste qui a d'autant plus tendance à faire froid dans le dos par son réalisme et sa folie, c'est une septième saison vraiment intéressante munie d'une nouvelle et bonne proposition qui renouvelle parfaitement la série.

Saison 8 :
"Apocalypse" est la huitième saison de l'anthologie "American Horror Story". Cette huitième saison a pour thème : "L'a fin du monde", c'est plus précisément un cross-over entre la première saison (Murder House) et la troisième saison (Coven). Cette saison comporte un lot de dix petits épisodes. Petit, car comme pour la sixième saison, ils atteindront quasiment tous au maximum la quarantaine de minutes (à l'exception d'un ou deux épisodes). Nous retrouverons pour le coup un bon nombre d'acteurs avec des rôles déjà connus, comme celui de Sarah Paulson, Evan Peters, Billie Lourd, Adina Porter, Frances Conroy, Chyenne Jackson, et même Jessica Lange fait exclusivement un petit retour ! Et forcément, je passe d'autres des acteurs ! C'est vraiment un bonheur de retrouver beaucoup de personnages déjà connus et emblématiques de cette série, nous serons tout émoustillés par la présence de nos sorcières. Nous aurions évidemment aussi quelques nouvelles venues pour cette saison également comme Billy Porter, Jeffrey Bowyer-Chapman, Joan Collins, Cody Fern (son personnage est la cause du cross-over d'ailleurs.), ect. Le générique est quant à lui comme toujours excellent, il est visuellement glauque et dérangeant, en accord avec la saison, et aussi en référence et accord avec celles concernées. Ce n'est peut-être qu'un cross-over, mais cela ira bien au-delà, car la saison n'oubliera pas à nouvelle fois de mêler d'autres liens entre les saisons, sachant que la première et troisième saison sont elles déjà directement concernées. Quant aux bandes-son rien de grandement original, mais pas moins cultes. Nous retrouverons la plupart des envoûtantes bandes-son de la troisième. Et comme pour la troisième saison, je ressors également ma petite anecdote, le saviez-vous ? L'Académie de Miss Robichaux, où toutes les sorcières vivent à Apocalypse est en réalité le Buckner Mansion à la Nouvelle-Orléans. Possible d'y passer la nuit, mais cela vous coûtera 20 000 $ en loyer.

Le premier épisode entre directement dans le thème proposé de cette saison, même si l'idée du cross-over ne se devine pas avant les toutes dernières secondes de ce premier. C'est peut-être l’une des saisons qui paraît être le plus travaillé et la plus facile à la fois, certainement la plus difficile à gérer également par cette idée de cross-over. Je m'explique, l'idée du cross-over est ambitieuse et globalement réussie (malgré des lacunes). Quasiment chaque épisode reste un régal et permet de toujours d'en découvrir plus, et ça quoique, la saison ait trop souvent tendance à beaucoup trop miser et jouer uniquement sur le fan-service. Après, il est vrai que nous sommes devant ce cross-over essentiellement pour ce style de détails, même si cela a tendance à par moments trop tomber dans la facilité. Cette saison me fait un peu penser à une sorte puzzle devant lequel une fois terminé, il peut paraître un peu décevant et pas aussi grand qu'on le percevait lors de sa création (visionnage en l'occurrence.). Comme si nous avions souvent tourné en rond pour tout terminer d'une manière bien trop simple et beaucoup trop facile, ce qui finira par donner l'impression de ne pas avoir beaucoup avancé au cours de cette saison. Un petit pas en avant, puis deux autres en arrière, l'histoire à aller-retour n'était pas la meilleure des idées. Le final ira jusqu'à donner l'impression d'être bâclé et trop vite tout expédier. En prenant du recul, j'ai comme l'impression qu'ils avaient finalement beaucoup trop d'idées pour un seul et aussi court cross-over

Rituel, magie et satanisme seront les ingrédients clés de la saison, saison qui aura tout de même été bien glauque et esthétiquement splendide ! Il faut avouer que les décors, les costumes et cette photo, tout est magnifique. Quant à l'ambiance et l’atmosphère, elles sont stridentes, sinistres et oppressantes, le mélange des saisons se fait avec brio, on se croirait presque dans l'une des deux saisons concernées à certains moments. Une saison élaborée avec un réel effort de sa continuité, même si la saison ne prend pas beaucoup de risques. Une saison qui nous ravira et paraîtra même dans un sens être nostalgique, jusqu'à son final. Un final qui est certes très facile, mais aura tout de même été assez à la hauteur pour réussir à mettre un terme à cette croisade. Une saison qui ne pourra certainement pas nous laisser sans réactions. C'est loin d'être parfait, mais également loin d'être mauvais. Il y a des hauts et des bas, ainsi que de petites déceptions, car le scénario tombera souvent dans la facilité, notamment sur la toute fin. Ce n'est peut-être pas la saison la plus facile à gérer par cette idée de cross-over, mais il y a une bonne qualité et d'excellentes références qui se cachent tout au long de la saison, et malgré les défauts, elle sera satisfaire un minimum les fans, mais d'autres seront sûrement plus indulgents et fabuleront cette saison. Une saison complète et concluante qui cependant n'oublie pas de lancer un dernier cliffhanger qui peut-être promue à une énième suite.

Enfin bref, cela reste tout de même un super cross-over dans l'ensemble. Il est enthousiaste et quelque peu laborieux. Il s'y dissimule autant de surprises que de déceptions, le fait de jouer sur le fan-service est sûrement son plus gros atout et cela ne pourra que certainement ravir les fans, même si ce n'est pas forcément ce type de détails qui relèveront la scénarisation bien trop lisse, mais glauque de cette saison.

Saison 9 :
"1984" est la neuvième saison de l'anthologie "American Horror Story". Elle est composée de neuf petits épisodes ce qui en fait la saison la plus courte. Cette saison a pour thème : "Le Slasher". Le slasher est un sous-genre cinématographique faisant partie du film d'horreur, cela se compose essentiellement d'un tueur masqué qui tue généralement à armes blanches. Au casting de cette raison, on retrouve seulement Cody Fern, Billy Lourd, Lily Rabe, Dylan Macdermott, Leslie Grossman, Finn Wittrock, John Carroll Lynch et Emma Roberts qui elle se place entant qu'actrice principale de la saison. Nous retrouverons du coup de la nouveauté sera proposé sur une grande partie du casting avec mon petit coup de cœur Gus Kenworthy, il y aussi Angelica Ross, Matthew Morrison, Zach Villa, etc. Cette saison est clairement à part des autres. Il n'y a aucun lien aux autres saisons n'est fait pour la raison que cette saison se déroule dans un univers alternatif aux autres saisons (c'est Ryan Murphy qui le confirme.). Cette saison offre tout de même un nouveau générique rétro et excellent, il est à l'image de sa saison et tout aussi à part des précédents génériques. Je peux vous dire que si vous n'aimez pas les slashers et encore moins les films d'horreur des années 70/80, ne vous arrêterez pas et continuez immédiatement votre chemin, cette saison ne sera pas pour vous, mais dans le cas contraire, posez-vous bien et prévoyait une saison excellente.

La saison démarre sur les chapeaux de roues, mais malheureusement, tous les épisodes ne sont pas sensationnels, il y a quelques petits ratés ou plus particulièrement un raté, le centième épisode (l'épisode 6), c'est d'autant plus décevant sachant qu'ils promettaient de mettre le paquet pour l'occasion ! À part celui-ci, cette saison propose dans son ensemble un bon divertissement horrifique et une énième fois fantomatique. Quant à la fin, elle est parfaite ! C'est probablement l'une des plus belles fins de saisons d' "American Horror Story". D'ailleurs, la saison s'inspire essentiellement des plus grands films d'horreur, de faits divers et de folklores, et je ne parle même pas des nombres références qui pleuvent à foison ! Ça frôle presque la compilation avec ses millions d'hommages (notamment sur le premier épisode). À certains moments, on se croirait presque dans "Vendredi 13" ou "Souviens toi l'été dernier" ou même dans "Halloween" et j'en passe, de plus certaines des références seront clairement reconnaissables et immanquables. Nous avons ici vraiment tout du pur produit des années 70/80, tout y est des meurtres violent et sanglant et aussi un bon nombre de retournements de situation malgré une certaine prévisibilité. Et comme dans beaucoup de films d'horreur de l'époque, ici les bandes-son ont un impact et un rôle majeur dans ce type d'histoire ce qui permet d'autant plus à installer une superbe atmosphère. Cependant, nous nous doutons bien qu'avec un tel thème ce n'est pas la saison la plus originale que nous avons eue, mais cette saison est néanmoins très fun, en plus d'avoir un bon aspect teen-ager. Après on ne va pas se le cacher, c'est clairement la saison la plus simple et facile qui aura été réalisée, mais cela reste tout de même une satisfaisante saison sous le thème du slasher !

Enfin bref, du gore, du sexe et des meurtres violents, nous avons vraiment tous les ingrédients du slasher idéal. Une saison qui se révèle extrêmement sympa, mais pour ça, il faudra arriver à accepter l'idée d'une saison un peu à part des autres.

Saison 10 :
À VENIR PROCHAINE (Patience jusqu'à sa sortie).