Bistronomia tente un flashback : avant que les #metoo cuisine ne sorte, que se passait-il, et qu'étaient les options pour nos petits jeunes qui en avaient marre des mauvais traitements ?
Les bons points : l'histoire est bonne, elle nous tient en haleine, on veut savoir ce que vont devenir Johanna et Amandine (et un peu Vivian, avouons-le).
L'une veut cuisiner sans se faire insulter, la seconde veut faire le service sans se faire harceler et le troisième veut faire des critiques sans se laisser corrompre et en sortant du corset de la haute gastronomie.
Vont-ils y arriver, suspense et poireau vinaigrette.
Les personnages sont bon aussi. Les premiers rôles, bien sûr, Johanna et Amandine. Mais les seconds rôles, avec des bonnes gueules bien connues de nos écrans, Anglade qui joue un cuisinier étoilé odieux et ivrogne, Briançon, un critique à l'ancienne (façon Pudlo ?) ou Thomas VDB, nouveau riche qui veut donner un jouet à sa femme (un restaurant à manager, par exemple ?).
Donc, oui, on passe un bon moment. Pas impossible, d'une part qu'on aurait pu étirer l'intrigue sur plus d'épisodes (ou 2 saisons), parce que parfois, on peut avoir l'impression que les choses vont un poil vite. Et ce resserrement de l'intrigue donne l'impression que les scénaristes ont voulu que toutes les emmerdes pleuvent sur les deux héroïnes en un temps un peu record.
Mais on en vient à espérer une saison 2, parce que le dénouement donne envie de savoir la suite.