Californication raconte les pérégrinations d'un looser magnifique sous le soleil plombant de Los Angeles. Tiraillé entre la reconquête de sa famille et la tentation d'un vie de rock-star, Hank Moody n'a de cesse de jouer au ping-pong entre les deux ...

Cette série vaut surtout le coup pour son héros, un charisme de dingue. Cynique et gentiment désabusé, il enchaîne les conquêtes féminines sans penser plus loin que le bout de son attribut. Au bout de 7 saisons, sa vitalité n'a rien perdu, son verbe est toujours aussi efficace, sa bouffonnerie aussi. On prend un plaisir coupable à le voir galérer, se mettre dans des situations pas possible et se laisser séduire par les démons du vice.

Poète maudit à l'haleine chargée en whisky, Moody c'est la rencontre improbable entre Hollywood et Arthur Rimbaud ( j'ose, oui !).

Si vous chercher une série croustillante, piquante et qui ne se prend pas au sérieux, direction la Californie ! Pour la trouver, cherchez un portrait de Jim Morrisson sur le mur bleu d'une maison. La Porsche d'Hank Moody ne doit pas être bien loin ...
Liverbird
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Top 10 Séries

Créée

le 24 mai 2014

Critique lue 640 fois

8 j'aime

3 commentaires

Liverbird

Écrit par

Critique lue 640 fois

8
3

D'autres avis sur Californication

Californication
Mattchupichu77
6

Hank Maudit ?

Il n'est pas évident d'écrire sur Californication tant la série suscite chez moi des sentiments contradictoires. Aussi, commençons peut-être par ce qui m'apparaît comme positif : -La série est...

le 27 juil. 2013

55 j'aime

6

Californication
Godspeed_Ya_SoB
7

LA-Files.

A peu près le même verdict pour les 3 saisons, un Duchovny excellent (mais vraiment) dans son rôle quasi-autobiographique de looser charismatique et classieux ; N'importe qui se damnerait pour avoir...

le 15 oct. 2010

23 j'aime

2

Californication
PBS
3

Oh la la, des entrejambes

Prometteur, quand on lit la recette sur l'étiquette: David Duchovny en écrivain sex-addict en Californie, source de satire sociétale et sentimentale. Puis j'ai regardé. C'est pénible...

Par

le 27 juil. 2010

19 j'aime

Du même critique

Melancholia
Liverbird
5

Armageddon sous anxiolytique

C'est pas ma came, comme dirait l'autre ... J'ai essayé pourtant, je le jure, en toute bonne fois, sans aprioris sur le bonhomme, curieux de découvrir cet objet tant vanté par les critiques. Mais je...

le 6 mars 2014

96 j'aime

22

Interstellar
Liverbird
9

Une madeleine dans l'espace

Les grands films éclatent les bords de l'écran. ils sont bien trop volumineux pour être contenu dans leurs cadres étriqués, bien trop grandioses pour se contenter de cette pauvre condition. Alors ils...

le 19 nov. 2014

55 j'aime

16

Physical Graffiti
Liverbird
9

À la faveur de l'automne

Aussi loin que je m'en souvienne, Physical Graffiti a toujours eu la couleur de l'automne. Allez savoir pourquoi, mais chaque année, dès que les premières teintes rougeâtres et jaunes apparaissent...

le 30 nov. 2015

52 j'aime