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A Week at the Opera avec Woody Allen: Crises en 6 scènes et dix personnages en quête d'hauteur

En 1935, dans une Nuit à l'Opéra, les Marx Brothers et plein de personnages finissaient tous serrés dans une petite pièce...
Même Les Simpsons en ont fait leur version,
maintenant c'est au tour de Woody Allen d'en faire sa version en 5 épisodes (tous sur YouTube en VO si vous cliquez sur ces mots bleus).
Il nous présente individuellement de fous personnages qu'il force ensemble à se rejoindre dans une seule maison (dans le 6e et dernier épisode).


Woody Allen joue un écrivain (Sidney J. Munsinger ); Elaine May joue sa femme (Kay Munsinger), psychiatre à son domicile...elle nous donne les scènes les plus drôles: elle et ses patients, des couples en crise. Elle organise aussi un club de lectures (Book Club) chez elle avec toutes les retraitées du coin.


Le dernier épisode est le meilleur: cette nuée de personnages, plus fous les uns que les autres, se découvrent les uns les autres souvent pour la première fois; ils se retrouvent notamment tous dans la salle à manger de la belle maison bourgeoise de Kay et Sidney...
donnant l'occasion à des quiproquo et quipropos car tous ne savent pas ce qui c'est passé avant...mais nous, oui...nous sommes dans la confidence, et c'est très drôle.


Par exemple, seuls les spectateurs savent pourquoi un jeune homme lance soudain à la cantonade de but en blanc:



"j'aime ma femme.............................je m'entends même avec son maquereau"
Les personnages présents dans la pièce, troublés, marquent une pause après cette déclaration. Les nouveaux arrivés sont troublés par ce qui se passe et par les autres "tarés" (...ils ont manqué les épisodes précédents, eux!)




"j'aime ma femme"



...nous on s'éclate car on a assisté à ses sessions avec la psychiatre...(et ça n'a rien à voir avec François Fillon du tout)


Parmi les personnes réunies, il y a aussi toutes les membres du club de lecture, une terroriste révolutionnaire (voleuse de banque), un couple prospère et débonnaire, un futur gendre casé qui tombe sous le charme de la maoïste, des beaux parents désarçonnés comme ceux dans La cage aux folles à laquelle on pense à la situation finale...une arrivée de Black Panthers (pour le plus grand plaisir des mamies soudainement passionnées par la contre révolution et les techniques de combat) etc.


(ps: ajouté 30/06/20018;
je découvre que c'est presque vraiment arrivé dans un bel appartement de New-York que des Black Panthers rencontrent des millionnaires Blancs...raconté par Tom Wolfe dans son livre "Le Gauchisme de Park Avenue "...lire critique d'un theomix57)


Dans la série, tous ces personnages finissent dans un même lieu comme un pièce de théâtre où chacun aurait besoin de prendre un peu de hauteur pour comprendre le tout et ce qui se passe...mais nous seuls, spectateurs, sommes dans la combine ...et nous comprenons les malentendus où les personnages s'embourbent...
(('Crisis in Six Scenes' trouve alors un lien avec le livre Six personnages en quête d'auteur de Luigi Pirandello...pour le peu que j'en sais... #cuistre ^^ ))




**

Juste quelques citations en Anglais très approximatif (work-in-progress)



**


Episode 03
Woody: « We’re going to wind up in prison…and I’m the type who gets sodomized: I'm fair skinned, rather shapely…And I’ve got a rap sheet: they caught me jaywalking…I left on a plea deal… »
(on va tous finir an prison, je suis du genre à me faire violer comme je suis encore présentable...j'ai un casier, tu sais, j'ai été arrêté pour marcher en dehors des passages piétons...je suis libre pour avoir plaidé coupable)


Woody « My 1st novel was on best seller list…it was called « let there be light »…about a proctologist who finds God in the strangest places »
(mon 1er livre a été un succès ..."que la Lumière soit"...le héros est un proctologue qui trouve Dieu)


Episode 4



Woody: «He's kissing her»
Elaine: « Chairman Mao says 'no goal is worth achieving without sacrifices' »...
Woody: « Will you stop with your fortune cookie! You're a suburban grandmother, you shouldn’t be thinking radicals politics, you should be thinking hip replacement »
Elaine: « You can’t legislate feelings…
Woody: ...in China, they do »



Le Gendre: « I’ve to ask you a serious question, man to man, off the records…Do you think I could make a living in Cuba ?....
Woody: ...as what ? as leader of a mariachi band? »
LG: …What about Algeria ?»
Woody: …(Cuba? Algeria?) don’t mention it...don't think about it…get some sleep..if you still feel like that way in the mooorning…we can discuss... lobotomy»
LG: …there’s something about this idea, it just turns me on….
Woody: yeaaaaaah ! Freud speaks about, it’s called the deathwish »


Episode 05



« God is gonna punish us for this…
God is not going to punish you, you’re an atheist !
Yeah, well, if I’m wrong , we’re in big trouble »



Episode 06:
« I love my wife, I even get along with her pimp »


Grand-Mère: « I learned how to kill a man with an ice peak ! without leaving a mark…the jugular»
Belle-mère: …what kind of book club is this ?


« Are you not supposed to be a recluse weirdo…»
«Well, I go out for shopping... and colloscopy »




(Je croyais que l'excellente actrice qui joue sa femme était une découverte pour moi... mais je découvre que je l'ai déjà vue! C'est une Elaine May déjà présente dans...............Escrocs mais pas trop du même Woody Allen.
...elle est aussi la réalisatrice d' Ishtar supposé être un des plus gros bides du cinéma mondiale avec pourtant Isabelle Adjani et Dustin Hoffman...)

PierreAmo
9
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le 3 févr. 2018

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PierreAmo

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