La seconde saison de Dandadan confirme ce que la première laissait entrevoir : nous avons affaire à une série qui ne fait aucune concession. Démon, fantôme, extraterrestre, malédiction ou monstre géant : rien n’est trop farfelu pour s’inviter dans le récit. Le résultat ? Une histoire qui part dans tous les sens, mais qui garde une cohérence grâce à l’alchimie de ses personnages.
Momo et Okarun continuent d’être le cœur battant de l’intrigue. Le duo est toujours aussi attachant, avec une complicité qui ne cesse de grandir. Okarun en particulier prend de l’importance, gagnant en profondeur et en nuances. L’arrivée de nouveaux personnages secondaires dynamise l’ensemble et permet de diversifier les enjeux. On sent une volonté de ne pas se contenter d’une seule trame principale, mais de construire un univers foisonnant où chaque protagoniste a sa place.
Cette saison joue aussi sur la surprise permanente. Les rebondissements s’enchaînent sans jamais laisser au spectateur le temps de souffler. C’est parfois déroutant, mais c’est aussi ce qui fait le charme unique de la série. On aime ou on déteste, mais impossible de rester indifférent.
Enfin, impossible de ne pas évoquer l’énergie folle qui traverse chaque épisode. Dandadan rappelle, par son mélange des genres et son humour délirant, des classiques comme Urusei Yatsura. C’est un hommage assumé à la créativité débridée des années 80, remis au goût du jour avec une narration moderne et une animation percutante.
En somme, Dandadan saison 2 est une expérience intense, chaotique mais incroyablement addictive. Une série qui sort des sentiers battus et qui, pour peu qu’on accepte sa folie, se révèle irrésistible.