Desperate Housewives
6.3
Desperate Housewives

Série ABC (2004)

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Ce soir j'ai découvert Chaînes conjugales (A letter to three wives) de Joseph L. Mankiewicz, immense réalisateur. J'aurais économisé pas mal de temps si on m'avait conseillé ce film plus tôt. Il dure 1h43, il est disponible facilement (12€ à la fnac) et... il contient tout ce qu'on a pu aimer dans Desperate Housewives, mais en mieux. Disons qu'on n'y sent pas les scénaristes en guerre parce qu'ils ont chacun leur façon d'interpréter leur ordre de modifier les quatre derniers épisodes de la saison parce qu'un acteur a préféré partir aux Bahamas.

Mais qu'est-ce qu'on, aime, au juste, dans Desperate Housewives ? Je vais partir de moi, ce sera plus simple :
1) on aime cet étrange mélange entre la conformité et le fantastique. La vie bien rangée américaine et... peut-être trop bien rangée. Ce mélange est incarné par le curieux personnage de Marie-Alice, qui fait la voix-off. Or cette voix-off, elle est déjà dans Chaînes conjugales, 1949. Elle est celle de "Addie Ross", une femme mystérieuse, que tous les maris adorent, et qui est l'élément perturbateur du film sans pour autant qu'on ne la voie.
2) on aime la vie de famille. Chaînes conjugales a même peut-être plus de chances de satisfaire un spectateur avide de voyeurisme que Desperate Housewives. Le film nous présente trois épouses, trois maris, trois histoires, et toutes traitent de thèmes universels dans lesquels on est satisfait de se voir et de se reconnaître. La première histoire traite du sentiment de mal-être en société et de "la honte de sa vie". La deuxième nous parle, avec beaucoup d'humour, de ce que c'est que d'effacer sa vie personnelle pour séduire un supérieur. La troisième parle des premières rencontres, de comment se faire désirer, de comment réussir quand on part de rien. Oui, tout cela en 1h43. Non, il n'y a pas d'arnaque.
3) on aime l'humour. Bien sûr, comme le but du film n'est pas de faire rire, alors que la série cherche à nous appâter en flattant notre rire, il y en a proportionnellement bien moins que dans Desperate Housewives. Mais il y en a.

Bref, si vous appréciez Desperate Housewives, ou si vous vous êtes déjà dit que la série partait peut-être d'une bonne idée, je vous conseille Chaînes conjugales.
Bon, mais l'un n'exclut pas l'autre.
Philistine
5
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le 3 avr. 2011

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Philistine

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