C’est drôle et bourré de second degré : Gaus Electronics ne se prend pas une seconde au sérieux, et c’est ce qui est bien !
J’ai commencé la série pour Kwak Dong-yeon, un acteur formidable trop souvent sous-utilisé, et je n’ai pas regretté. Comment ne pas parler de lui ? À seulement 25 ans, il est tout simplement excellent. Son jeu sincère capte l’attention et son alchimie avec Ko Sung-hee est incroyable : ça explose littéralement à l’écran.
Les personnages sont tous attachants et leurs relations sonnent vraies. La série s’amuse à détourner les clichés des kdramas. Les dialogues sont piquants et la mise en scène joue habilement avec la musique et la photographie.
Derrière l’humour décalé, la série dégage une vraie chaleur humaine. Les personnages sont imparfaits, parfois ridicules, mais profondément sincères. On rit de leurs travers tout en s’attachant à leur humanité, ce qui donne au drama une authenticité rare dans ce type de comédie.
La série est courte (12 épisodes de 45 minutes), rythmée et pétillante. Certes, j’aurais aimé une intrigue plus construite, avec une vraie évolution des personnages. Mais parfois, il faut savoir lâcher prise et profiter du voyage et Gaus Electronics réussit parfaitement à offrir cette légèreté bienvenue.