Meurtre par poussée fessière
GTO est l'adaptation du manga éponyme mettant en scène Onizuka Eikichi, 22 ans, célibataire, prof débutant motivé par les lycéennes en mini-jupe, qui va tout faire pour devenir le plus Great Teacher du Japon, aidé par son indéfectible non-respect des conformités et par sa pédagogie toute particulière à base de prises de karaté, de saut à l'élastique et de borne d'arcade.
Onizuka va finalement hériter d'une des pires classes de morveux du collège de tout le Japon, dont les élèves ne se gêneront pas pour lui en faire voir de toutes les couleurs.
Pourtant, au lieu de punir ses ouailles de façon conventionnelle ou de les condamner façon Battle Royale, il cherchera à les comprendre et à les aider en se mettant à leur niveau. Les attaques de ces derniers donneront souvent lieu à des contre-offensives farfelues et poilantes.
Onizuka, c'est le prof qu'on aurait tous aimé avoir au collège.
A l'origine, j'ai découvert GTO en lisant la version papier. À 13 ans, quasiment le cœur de cible du manga/de l'animé. Ça fait un bout de temps que je ne l'ai pas relu, mais je m'en souviens suffisamment pour confirmer le fait que la série comporte quelques infidélités et manques par rapport à la version originale.
On aurait aimé voir Onizuka débarquer chez Kanzaki pour aller déféquer.
Pour ce qui est du coup de crayon, nul besoin de se leurrer. GTO avait dix années de retard sur l'animation et le dessin. Mais, franchement, on s'en fout. Les tronches que tire Onizuka à chaque tuile n'en sont pas moins hilarantes, et la bande son, un peu étrange, rythme très bien les épisodes.