La romance "feel good" de l'année !

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Introduction
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Attiré par le studio qui réalise l’anime (Cloverworks) et le genre romance duquel je m’étais pas mal éloigné, voyons voir ensemble ce qu’Horimiya a à nous proposer !

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Scénario ~ ★★★✩✩
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Synopsis : Pourtant dans la même classe, Izumi Miyamura, lycéen renfermé sur lui-même et Kyoko Hori, lycéenne populaire, finissent par se rencontrer en dehors du lycée, par un concours de circonstances, qui mettra à jour les faces cachées de l’un et l’autre et les rapprochera autant progressivement que rapidement.
Histoire de romance de fond vue et revue depuis la nuit des temps. Et pourtant… ça fonctionne. C’est assez déroutant d’ailleurs parce qu’en somme, l’histoire n’apporte pas grand-chose sur les 13 épisodes, et peu de choses évoluent vraiment. Je l’ai même trouvé trop long d’ailleurs, une dizaine d’épisodes auraient amplement suffit. Mais c’était sans compter sur l’ambiance feel good, la romance servie aux petits oignons comme on la souhaite et l’intégralité des écueils habituels occultés : pas trop de non-dit, pas vraiment de quiproquos, pas d’ecchi, pas vraiment de triangle amoureux. L’anime est d’ailleurs plus expéditif que son confrère manga, mais sans dérailler pour autant. Bref, c’est un scénario popcorn, qu’on dévore non pas pour sa qualité, mais pour le bien-être que ça procure, et même si ma note pour cette partie me paraît un peu rude par rapport au plaisir que j’ai pris, ce serait mentir de dire que ça mérite plus, sans pour autant la mésestimer.
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Personnages ~ ★★★★✩
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Un couple a-do-rable, bien qu’un peu spécial, il faut l’avouer. Si l’histoire se limitait aux deux personnages principaux, on aurait un conte de fées sans presque aucune ombre au tableau, puisque comme dit plus haut, c’est très feel good. Kyoko est caractérielle, mais est très attachante, développée, et pas si délurée que le comique de l’anime laisse entendre. Izumi est quant à lui intéressant pour les mauvaises raisons. Son background plutôt sombre est très éclairci tout au long de l’animé, et, quand on visionne, on comprend vite : on n’est pas là pour pleurer sur son passé, lui non plus, malgré quelques flashbacks « dark ». On est là pour le voir grandir et évoluer, peut-être un peu trop facilement, mais c’est un choix voulu, du mangaka ou du scénariste, et peu importe, le résultat est là, on l’aime pour ses particularités drôles et bizarres, ce qui reste cependant convenable. Les personnages annexes sont bien travaillés, et les multiples romances intéressantes, mais envahissantes. Il y a trop de personnages secondaires, tous pas mal développés, et cela prend vite trop de place, si bien que les 4-5 derniers épisodes leur sont presque entièrement consacrés. Dommage, car Izumi avait énormément de potentiel dramatique et pouvait être bien plus approfondi, mais cela n’allait simplement pas avec ce qui avait été choisi.

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Graphismes ~ ★★★★✩
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Ils correspondent tout à fait à ce qui se fait aujourd’hui en termes de qualité pour un animé type shonenjo-romance. Quelques effets sympas et une direction artistique originale en plus. Les personnages sont beaux, les décors convenables et l’OP superbe.
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Musique ~ ★★★★✩
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Un opening excellent et une ost agréable et pertinente. Pas de morceau mémorable autre que l’OP.
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Intérêt ~ ★★★★✩
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D’un point de vue objectif, l’anime vaut le coup d’œil pour une qualité général tout à fait convenable, sans transcender non plus un genre presque dépourvu de nouveautés depuis des années. D’un point de vue subjectif, l’anime est à voir absolument pour les fans du genre. On n’est pas dans du cinéma d’auteur, c’est un fait, mais certaines œuvres sont telles qu’elles ont plus de valeur pour ce qu’elle procure que par leur qualité et en cela, Horimiya est un réel plaisir à regarder. Il est bourré de petits défauts, ne révolutionne pas le genre, n’excelle en rien, mais procure un sentiment de satisfaction, de sérénité, tout en restant suffisamment fourni pour nous garder en haleine d’un bout à l’autre. Je regrette quand même l’égarement des derniers épisodes vers les personnages secondaires, ainsi que le dernier chapitre du manga qui n’est pas traité à la fin du dernier épisode, et qui aurait mérité une petite apparition. Outre cela, l’anime se regarde d’une traite de la manière la plus niaise possible.
En bref, une très bonne surprise, de la part d’un anime pour lequel j’avais beaucoup d’attentes, car longtemps écarté du genre purement romantique, et qui se sont trouvées être satisfaites pour des raisons plus diverses que celles attendues. A voir !