C’est encore une série britannique très prometteuse. Dans In The Flesh, être un zombie c’est être malade, c’est avoir le syndrome de mort partielle (Partially Deceased Syndrome ou PDS). Il y a un médicament à prendre pour ne pas rechuter mais celui-ci a des effets secondaires assez violents. Les morts sont ensuite intégrés parmi les vivants qui ont mis en place des structures pour les surveiller et limiter les risques liés. Cela dit, pour Kieren, le plus difficile est surtout de retrouver le goût à la vie lui qui avait mis fin à ses jours pour ne plus souffrir.
Dès le premier épisode, la série nous interroge sur les étrangers et les dangers de l’intolérance et de l’ignorance. Elle nous parlent également du mal-être de l’adolescence avec sous-texte homosexuel présent mais qui va plus en profondeur notamment avec la quête identitaire, la pression sociale dans une petite communauté, l’influence de la religion, la rébellion des adolescents, les conséquences du suicide des jeunes, etc.…
Le danger qui menaçait le scénariste Dominic Mitchell était de tomber dans le piège de la répétition en nous montrant une série de zombie gore et affamé. Au final In The Flesh sort de ce registre de la "mythologie zombie" classique et trouve le moyen de couvrir beaucoup de thématiques sensibles.Voici donc une série qui ne plaira pas forcément à tous les amateurs de zombies, mais qui reste dans un contexte original et passionnant à regarder. Le seul défaut est le fait qu’elle soit trop courte avec des épisodes 57min chacun, In The Flesh méritait donc plus de longueur.