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Dans le jeu des séries, Canal+ est du genre à jouer à contretemps.
Quand HBO, la BBC et Channel 4 bouleversent le paysage télévisuel au cours de la première décennie des années 2000, Canal+ n’en est qu’à ses balbutiements sériels et cherche encore la formule de ses « Créations originales ».
Seulement voilà, aujourd’hui en 2020 (date de rédaction de cette critique), ce retard peut apparaître comme salutaire.
Car alors que l’âge d’or de la série est (de mon point de vue) en train de retomber comme un soufflet – connaissant une nouvelle vague de standardisation sous l’impulsion des Netflix, Amazon et consorts – voilà que ce sont finalement les « Créations originales » de la chaîne cryptée française qui, par cette prise de retard dans la maturation, apparaissent désormais comme étant les plus à même de proposer quelque-chose de neuf, de complexe, de racé…
Et dans cet âge d’or tardif entretenu par Canal, ce Bureau des légendes occupe clairement une place de choix ; place de choix qu’il partage assurément avec deux autres productions de poids : Engrenages et de Baron noir.


Évoquer Engrenages et Baron noir pour parler de ce « BDL » est d’ailleurs pour moi une étape presque incontournable tant ces séries se nourrissent les unes les autres, soit dans leur approche, soit parfois carrément dans leur casting.
Au fond, dans cette sainte trinité, le Bureau des Légendes est sûrement la production qui occupe la position la plus médiane par rapport à ses deux homologues, en partageant les qualités et les défauts, que ce soit tout aussi bien avec l’un qu’avec l’autre.
D’ailleurs si je vénère tout particulièrement Baron noir pour son approche lucide du monde politique français tandis que je me contente simplement d’affectionner Engrenages pour ses quelques coups de maîtres au milieu de nombreuses maladresses, je dirais qu’au milieu de tout ça, le Bureau des légendes occupe aujourd’hui dans mon cœur une sorte d’entre-deux : avec beaucoup d’admiration d’un côté et pas mal de crispations de l’autre.


Cependant, entre les « plus » et les « moins », ce sont clairement les « plus » qui l'emportent dans mon esprit sitôt s’agit-il de parler du « BDL ».
Et le premier gros « plus » – qu’il partage avec ses deux homologues – c’est son regard porté sur le monde d’aujourd’hui.
D’abord un brin timorée dans sa manière d’aborder la question syrienne et l’instabilité sahélienne au cours de la première saison, je me dois bien de reconnaître que la montée en gamme s’opère rapidement.
Programme militaire iranien et Daesh dans les saisons 2 et 3, puis cyberguerre et influence russe dans les saisons 4 et 5 : la série évolue avec l’actualité chaude du moment, sans jamais cesser de complexifier son approche.
A l’image d’ Engrenages pour le système judiciaire et de Baron noir pour le monde politique, le Bureau des légendes a ce grand mérite de savoir prendre le pouls de l’instant, proposant des grilles de lecture percutantes et pertinentes.
D’ailleurs, comme pour les deux séries sus-citées, ce Bureau des Légendes n’a pas peur de rentrer parfois dans les détails très pointus, au risque de perdre les spectateurs les plus distraits. Mais moi c’est justement ce genre de parti pris que j’affectionne tout particulièrement dans les séries Créations originales.
Ce parti pris de l’exigence


D’ailleurs à cette qualité du regard s’y associe aussi une autre qualité – propre aux grands crus Canal – c’est cette écriture au cordeau.
Certains pourraient lui reprocher ce rythme effréné comme étant de l’agitation superflue au service d’une culture regrettable du « tout, tout le temps » ; mais moi j’avoue au contraire particulièrement apprécier ce sens de l’élan, de l’intrigue à bout de souffle, qui permet à la fois de retranscrire parfaitement l’urgence et l’instabilité auxquelles sont régulièrement confrontés les protagonistes, mais qui permet également d’iconiser encore plus ces héros pourtant fort humains tant leurs qualités de réactivité et de lucidité sont magnifiées par un tel tempo.


Des héros fort humains, c’est d’ailleurs aussi l’autre ADN commun qu’entretient ce Bureau des légendes avec ses deux autres frères de sang. Comme dans Engrenages, les héros sont friables, pénétrés de fêlures et de doutes, poursuivis par les problématiques du quotidien.
Les Guillaume, Marina, Henri, Marie-Jeanne et autres Raymond ne sont pas des espions, ils sont des êtres humains qui se livrent à des opérations d’espionnage. Et c’est ça qui rend leur parcours d’autant plus incertain ; leur sort d'autant plus haletant.
Et sur ce point, ce Bureau des légendes dépasse clairement ses homologues. Plus fouillé que Baron noir et surtout beaucoup plus subtil que Engrenages, l’illusion fonctionne pleinement. L’empathie s’opère lentement mais efficacement. L'imprévisibilité de l’intrigue et l'intensité du suspense qui y sont liées en ressortent renforcés.


Car il n’est pas rares que les protagonistes du « BDL » se trompent ; se foirent ; se souillent aussi.
Aucune mission ne se retrouve réduite à un parcours d’obstacles dont on se doute que les héros s'en sortiront sans embuche. C’est même tout l’inverse.
On se doute que toutes ces opérations délicates ne pourront se dérouler sans qu’à un moment il faille renoncer, transiger, sacrifier…
C’est ce qui fait même selon moi l’un des autres grands points forts de la série : cette capacité à transformer progressivement le parcours de chacun comme une vaste épreuve qui va forger les corps et les esprits ; des épreuves qui vont faire que, progressivement, à partir de l’humain se façonnera progressivement la légende.


Au fond ce parcours des personnages est à l’image du parcours de cette série, saison après saison. Car au fur et à mesure des épisodes, après des débuts convenables mais timides, ce « Bureau » parvient à donner une toute autre dimension à ce qu’il définirait lui-même comme « légendes ». De la simple idée de « couverture » adoptée par un « clandé » pour opérer en toute discrétion en territoire étranger, la légende devient progressivement dans cette série quelque chose de plus métaphorique ; presque une synthèse de son regard porté sur le monde.


Mais ce n’est vraiment qu’une fois arrivée au cœur de la saison 3 que cette idée de « légende » prend tout son sens, pour ne pas dire toute sa polysémie.
« Légende » d’abord parce que la série parvient à donner à ses affaires internationales une vraie dimension emblématique, où chaque service qui nous est présenté est un maître qui ne fait que très peu d’erreurs et qu’on se doit de respecter parce qu’il ne pardonnera rien.
De Daesh au FSB en passant par le Mossad, chacun est rappelé à son excellence, si bien que chaque épisode rajoute à la dimension iconique de ces luttes.
Mais en parallèle, c’est aussi à partir de cette saison qu’est mise le plus en évidence la friabilité des agents et notamment le fait que tout ce jeu de maîtres ne repose que sur des humains pouvant céder à tout instant. Ainsi ces « légendes » sont-elles aussi des illusions ; des simulacres de maitrise qui donnent l’impression qu’on tient les choses alors qu’en fait les choses tiennent à peine. Des mythes auxquels on se raccroche pour ne pas voir le monde tel qu’il est : prêt à s’écrouler à la moindre faiblesse d’un de ces frêles humains à qui on a confié la charge de tout porter.


De toute façon, de manière plus générale, cette saison 3 représente pour moi une sorte d’apothéose pour cette série, à la fois dans la pertinence de son regard affuté sur la situation que dans sa manière d’orchestrer son intrigue.
Et même si elle n’échappe pas à quelques faiblesses formelles qui font parfois redescendre un peu sa puissance, cette saison est indéniablement – pour moi en tout cas – le moment où ce Bureau des légendes arrive à son zénith.


Parce que malheureusement, après cette saison 3, on voit bien que cette série a atteint une sorte de plafond de verre que sa cadence de production très élevée pour une série Canal – une saison par an – va l’empêcher de briser.
Alors certes, la saison 4 reste efficace et peut se regarder avec un certain entrain.
Nombreuses sont d’ailleurs les qualités évoquées plus haut qui sont préservées. Mais on sent davantage que le souffle est devenu plus court. Après le climax atteint par la saison 3, il faut penser à renouveler ; refaire sans répéter.
Aussi change-t-on de théâtre des opérations de la même manière qu’on rafraichit une partie du casting. Certains personnages sortent, d’autres arrivent ou prennent plus d’ampleur.
En soi c’est plutôt malin et bienvenu même si malgré tout l’effet de transition est trop marqué pour ne pas donner une impression d’essoufflement ; d’une série qui se cherche.
Preuve assez terrible de cela : il n’est pas rare de sentir la réalisation se perdre. Certaines transitions d’une scène à l’autre sont parfois particulièrement brutales. On sent qu’on n’a pas pris le temps d’y réfléchir. Pire encore, on sent peut-être un certain ras-le-bol.


Eric Rochant, le créateur de la série, ne s’en était d’ailleurs pas caché.
Au moment de promouvoir cette quatrième saison il avait déclaré :



« Chaque saison est pire que la précédente en termes de création, c'est une torture absolue. Même la saison 4 a été d'une très grande douleur et la saison 5 s'annonce encore pire. Je ne suis pas sûr de la faire. C'est assez infernal. »
Parce qu’en effet, n’oublions pas qu'Eric Rochant est avant toute chose un cinéaste ; qui plus est un cinéaste qui ne tourne pas beaucoup.
Alors forcément, se retrouver ainsi prisonnier d’un tel projet aux cadences infernales, on peut comprendre la sortie de route.



Au fond, qu’il s’agisse de Rochant ou du personnage de Malotru, les parcours finissent par se croiser.
Il a commencé en se montrant pro. Puis il est devenu légendaire. Mais en fin de compte, tel un Icare se rapprochant du soleil, il a finit par sombrer.
Et la saison 5, c’est justement celle de cette déchéance.


Étonnamment, c’est en connaissant la situation de Rochant au moment de cette saison 5 qu’on profite peut-être le mieux de ce que cette dernière a à nous dire.
Histoire de personnages prisonniers de leur situation. Histoire de personnages qu’on sacrifie pour la cause et qui se posent des questions sur les raisons de leur implication. Histoire de personnages qui se doivent de partir sur un dernier baroud d’honneur avant de devenir fou…
Ce qu’il y a d’ailleurs de tragique dans cette cinquième saison c’est qu’elle est loin de démériter, bien au contraire.
Sans atteindre le niveau de la saison 3, cette saison 5 parvient à donner de l’ampleur à cet « arc russe » et à le clore intelligemment… Enfin du moins jusqu’à l’épisode 8.


Car difficile de ne pas percevoir l’épisode 8 comme la vraie fin de cette cinquième saison – pour ne pas dire du Bureau des légendes tout court ! – tant les épisodes 9 et 10, c’est juste n’importe quoi.
Là encore, connaître l’envers du décor ne sera pas superflu pour aborder ces deux derniers épisodes. Gonflé du projet, Rochant a voulu en céder la réalisation à Jacques Audiard, lui laissant par la même occasion carte blanche sur l’issue de la série.
Pourquoi Jacques Audiard ?
Eh bien au vu desdits épisodes on se dit que ça aurait pu être n’importe qui tant que ce n’était pas Rochant lui-même.
En tout cas une chose est certaine : ce passage de flambeau, artistiquement parlant, ne se justifie absolument en rien.
C’est tout bonnement une catastrophe.


Alors j’en ai lu des articles ou des tweets – parfois de Rochant lui-même – pour défendre cette manière qu’a choisi Audiard de conclure cette série. A chaque fois il était question de qualité de réalisation, de « geste » bien loin des exigences à l’américaine, etc.
Mais le fait est qu’Audiard, par ses deux épisodes, n’a pas respecté la série.
Il n’a pas respecté le ton.
Il n’a pas respecté la forme.
Il n’a pas respecté le propos.
En gros Audiard n’a pas fait du Bureau des légendes, il a fait du Audiard.
Et c’est là pour moi que se trouve la déchéance.
Quand on en arrive à livrer en pâture une série à l’ego d’un réalisateur c’est là qu’on sombre. C’est là qu’on touche le fond.


Le pire c’est que j’aurais pu encore défendre la démarche sur un seul épisode car, d’une certaine manière, cette rupture brutale peut encore se justifier d’une façon et d’une seule, selon moi…


Cette façon c’est de considérer que le retour à la normale de Malotru n’est pas une porte de sortie mais bien une porte d’entrée ; une porte d’entrée vers la folie.
Après tout cet homme a passé toute sa vie à mentir ; à détourner des missions et des hommes de leurs causes initiales et tout cela juste pour se servir lui. Car après tout, derrière l’envie de sauver Nadia, il y avait aussi et surtout l’envie de rester Paul Lefèvre. D’entretenir la légende…


Aussi, en décidant de clore son cycle et de revenir à la normale, Malotru ne peut que se retrouver face aux conséquences de ses choix passés. A vivre au travers de ses légendes et de ses mensonges pendant tant d’années, la normalité n’a plus la saveur de la réalité.
On cherche qui tromper. On cherche de quoi se méfier. On ne sait plus vivre. Plus rien ne semble vrai…
En cela le décalage formel qui s’opère dans ces deux derniers épisodes peut avoir du sens concernant Malotru. Sa relation avec Nadia a l’air factice et sans saveur. Sa relation avec sa fille a l’air distante et rompue à jamais. Quant à ses échanges avec son psychiatre d’opérette, ils ne peuvent que trahir la profonde pauvreté de cette nouvelle existence et dans laquelle Malotru ne peut décemment pas se retrouver.
Au fond Debailly n’est devenu qu’une légende parmi tant d’autres. Une légende qui peut d’ailleurs se confondre avec toutes les autres ; qui peut détonner avec toutes les autres.


En cela une scène fonctionne pour moi particulièrement bien : c’est la scène de ce repas onirique où toutes les victimes de Malotru sont à table et que le chien – compagnon de captivité de l’agent – traverse soudainement au ralenti. Alors Nadia arrive, apportant toute la vanité de ses actions sur un plateau. Le prétexte a tout ça vient de tomber. Malotru devient fou. Sur cet aspect là, je peux encore dire « OK ». D’ailleurs pour moi, sur cette scène, c’est plutôt bien passé.


Seulement voilà, le problème c’est qu’à bien prendre ce qu’a fait Audiard, ses deux épisodes ne se réduisent clairement pas qu’à ça.
D’abord il y a le problème de cet épisode conclusif double.
Pourquoi deux pour dire et montrer si peu ?
Non seulement tout cela pouvait largement tenir en un seul épisode, mais à doubler la conclusion, on perd tout l’effet de la rupture.


Et puis surtout il y a ce vrai gros problème qui tient au fait que, ce qui peut encore justifier la démarche d’Audiard pour un arc narratif en particulier, ne peut se justifier pour tous les autres.


Comme je le disais plus haut, je peux encore accepter qu’on joue la rupture par rapport à Malotru. Par contre, concernant tout le reste, ça ne colle juste pas du tout.
Karlov qui devient soudainement sentimentaliste, ça ne colle pas.
La réaction de sa femme qui fait du prêchi-prêcha alors qu’elle a vécu aux côtés d’un ponte du FSB pendant trente ans, ça ne colle pas non plus.
La succession à la tête de la DGSE qui se fait par un drôle de concours de langue-de-puterie, ça, c’est juste carrément ridicule. Quant au fait que Marie-Jeanne prône la dissolution du Bureau des légendes, ça n’a juste aucun sens.
OK, pour signifier la conclusion d’une série, c’est symboliquement signifiant, mais en termes de logique intradiégétique, c’est juste incroyablement con.
Quel service de renseignements voudrait se priver d’agents infiltrés ?
Non mais… On est censé faire quoi après ma chère Marie-Jeanne d’amour là ? Hein ?


En somme, ces deux épisodes sont clairement de trop.
Ils sont de trop parce que, dans tous les cas à venir, ces épisodes incarneront une forme de dysfonctionnement par rapport à l’ensemble de la série.
Car soit Canal+ décide de poursuivre l’aventure sans Rochant et dans ce cas-là tout l’aspect conclusif / fermé / en rupture de ces deux épisodes apparaitront comme une verrue en plein milieu du déroulement du projet d’ensemble ; ni en lien dans le propos, ni en lien dans le ton, ni en lien dans la forme…
...Soit Canal+ acte le fait que le départ d’Eric Rochant signe la fin du Bureau des légendes et dans ce cas-là on se retrouve avec une conclusion qui au fond n’en est même pas une. Car à bien regarder, la conclusion d’Audiard est surtout une conclusion sentimentaliste réduisant l’ensemble de la série à un seul parcours individuel.
Or, le Bureau des légendes c’était bien plus que ça.


Le Bureau des légendes c’était certes des parcours humains, mais surtout – et je ne le dirais jamais assez – c’était un regard porté sur le monde. Le genre de choses qui – à l’image d’un Baron noir – appelait à une dernière vue d’ensemble ; à un angle prospectif sur le réel.
C’est ce qu’on aurait dû avoir et qu’on n’a pas eu avec cette saison 5, ce qui fait qu’en l’état, en 2020, cette série laisse une terrible impression d’inachevé.


Étonnamment, c’est ce qui me donnerait presque envie de les voir continuer ces aventures du « BDL ».
Après tout il y aura toujours une actualité internationale à traiter. A Daesh et à la cyberguerre russe pourraient succéder – pour enrichir le tableau – la question de l’expansionnisme, de l'enlisement de la France au Sahel ou de la mise sous dépendance de plus en plus affirmée des États-Unis sur le pays. Après tout Rochant n’est pas irremplaçable. Si on tombe sur des gens qui savent laisser leur ego de côté, on pourrait très bien assurer une belle continuité à cette série.


D’un autre côté, je me dis aussi que ce ne serait peut-être pas plus mal qu’on en reste là.
Finir ainsi, sur un goût amer, c’est encore le plus sûr moyen de ne pas regretter ce que pourrait devenir ce Bureau des légendes à l’avenir.
Au moins cela nous permettra-t-il de percevoir ce que cette œuvre a toujours été. Non pas une série « à l’américaine » qui aurait davantage méritée de se reconnecter « à la Nouvelle vague [plutôt qu’à] Spielberg » comme l’affirme une Amélie Blaustein Niddam qui n’a vraisemblablement jamais vu de film de Steven Spielberg de sa vie, mais plutôt une série qui a su se faire le reflet d’une certaine exigence ; celle que Canal+ a su avoir en cette fin de décennie 2010 ; peut-être même celle d'une période et d’une page qui sont en train de se tourner…

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le 25 mai 2020

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