Inspirée d’une histoire vraie, il semblerait que la série ait quand même pris pas mal de libertés dans sa version pour Disney.
Dali disait que la gare de Perpignan était le centre du monde. Pour être dans "l'air du temps" la scénariste et la réalisatrice ont dû elles se dire qu'il serait super progresso-imaginatif, de créer une jeune femme, féministe, étant elle, au centre de la traque du tueur de la gare de Perpignan. Une enquêtrice couteau Suisse, qui va traquer, arrêter, mener l'interrogatoire, la garde à vue... qu'on fera se substituer, tant qu'à faire, à la capitaine qui a fait craquer Rançon lors d'une pose.
Une jeune femme formidable à qui on va, aussi, attribuer l'idée d'avoir fait utiliser un nouveau logiciel, servant à recouper les ADN, qui va précipiter l'arrestation de Jacques Rançon.
Dommage d'avoir arrêté encore un peu et Xavier Dupont de Ligonnès était retrouvé. La saison 2 peut-être.
Une garde à vue, c'est du théatre, pas le cirque qui est présenté ici.
La série exhibe Me Andujar, en long en large et en travers, scénarise jusqu'à l'indigestion sa douleur, ses combats, avec la musique de circonstance. La caméra, au cumul, doit tourner 2 épisodes complets autours d'elle.
La disparition de la fille de Me Andujar, n'a jamais été attribuée à Jacques Rançon, ce n'est pas lui, pourtant la série le laisse croire.
Ça aurait pu être pas mal, avec beaucoup plus de respect, des faits en général, des personnes, victimes ou enquêteurs, en particulier, 2 épisodes en moins et sans cette musique.
On a souvent l'impression que la série fonctionne au ralenti, un peu comme le cerveau de ses créateurs, peut être la thyroïde qui est flemmarde, le manque d'hormones étant une des causes du ralentissement intellectuel.
Je mets 3 étoiles, parce que la gare de Perpignan.