Banal City
Bien que Magic city soit d'une certaine qualité évidente au niveau des décors, de la reconstitution de l'époque, des acteurs etc... j'ai regardé seulement la moitié de la 1ère saison soit 4 épisodes,...
Par
le 15 avr. 2013
5 j'aime
Il y a des séries qui éblouissent d’emblée, par leur esthétique, leur ambition, leur promesse. Magic City, diffusée en 2012 sur Starz, fait partie de celles-là. Pourtant, malgré tous ses atouts apparents, elle m’a laissé un goût d’inachevé. Une série que j’ai regardée avec intérêt, parfois même avec plaisir, mais sans jamais être totalement emporté. Une belle façade, oui. Mais derrière les dorures, l’âme semble avoir du mal à s’exprimer.
Commençons par ce que la série réussit très bien : la reconstitution. Le Miami de la fin des années 50 est magnifié, baigné de luxe, de tensions politiques et de non-dits élégants. Le Miramar Playa est une œuvre d’art à lui seul, chaque détail respire la richesse d’une époque en mutation. L’image est somptueuse, les cadrages soignés, la lumière presque cinématographique. On s’y croirait, on y rêve même un peu.
Et pourtant, malgré ce décor digne d’un film noir en pleine lumière, l’histoire ne parvient pas à m’emporter totalement. Comme si la série peinait à faire vivre ses personnages au-delà du papier glacé.
Ike Evans, interprété avec sobriété, est un personnage prometteur. Un homme tiraillé entre sa conscience et ses alliances, entre son hôtel et les ombres qui gravitent autour. Mais à force de retenue, il devient distant. Et il n’est pas le seul : la plupart des personnages semblent enfermés dans des archétypes – la femme fatale, le gangster menaçant, le politicien trouble – sans réussir à les transcender.
Le potentiel est là, palpable, mais rarement exploité pleinement. Certaines intrigues secondaires intriguent sans réellement captiver, et les liens entre les personnages restent souvent trop mécaniques pour susciter une vraie empathie.
Au fond, Magic City m’a laissé dans une forme d’entre-deux : l’impression d’avoir assisté à quelque chose de beau, mais d’un peu froid. Comme une vitrine rétro magnifiquement agencée… mais dont on ne retient pas grand-chose une fois le regard détourné.
Mon 6/10, c’est ça : une reconnaissance sincère du travail esthétique, du soin apporté à l’ambiance, mais aussi une déception devant ce que la série aurait pu être. Elle avait tous les ingrédients d’un grand récit tragique et envoûtant, mais elle reste, pour moi, une belle esquisse plus qu’un tableau achevé.
En conclusion : "Magic City" séduit, fascine parfois, mais n’émeut que rarement. Un rêve américain bien habillé, mais qui manque d’un cœur qui bat vraiment.
Créée
le 8 avr. 2025
Critique lue 8 fois
Bien que Magic city soit d'une certaine qualité évidente au niveau des décors, de la reconstitution de l'époque, des acteurs etc... j'ai regardé seulement la moitié de la 1ère saison soit 4 épisodes,...
Par
le 15 avr. 2013
5 j'aime
Le pilote était convenable, voire convenu. Mais cette période me plaît énormément. C'est l'apogée des hôtels-casinos, de la mafia, de la révolution cubaine, du rat pack. Alors je vais faire un bout...
Par
le 31 mars 2012
5 j'aime
6
J'ai du mal à comprendre que cette série n'ait qu'une moyenne de 5.0. J'en suis à l'épisode 6 et je la suis avec toujours autant de plaisir. J'aime beaucoup son côté Sopranos "rétro" à la manière Mad...
Par
le 18 mai 2012
4 j'aime
Aujourd’hui, je vais vous parler d’un documentaire qui m’a profondément marqué : Des abeilles et des hommes, réalisé par Markus Imhoof en 2013. J’ai choisi de lui attribuer la note de 8,5 sur 10, et...
Par
le 30 avr. 2025
2 j'aime
Dans son film Après mai (2012), Olivier Assayas dresse un portrait sensible et nuancé de la jeunesse française du début des années 1970, marquée par l'héritage de Mai 68. À travers le regard de...
Par
le 30 avr. 2025
2 j'aime
Il y a des séries qu’on regarde, et d’autres qu’on vit. Everwood fait clairement partie de la seconde catégorie pour moi. En lui attribuant 8/10, je reconnais qu’elle n’est pas parfaite, mais qu’elle...
Par
le 12 juin 2025
1 j'aime