Tim Burton c'est l'illustre promesse d'un univers morbide, fantastique, dramatique, et un poil romantique. Tim Burton c'est un grand nom. Tim Burton c'est une marque de fabrique.
Netflix l'a bien compris. C'est un coup de commercial de maître que d'avoir tamponné sa série Tim Burton.
Wednesday c'est donc ça : un label de gage de qualité apposé sur un produit de supermarché.
Parce que oui la série ne vaudrait rien et serait passée sous les radars si il n'y avait pas le nom de Tim Burton, ne nous voilons pas la face.
Les idées sont recyclées - Nervermore est clairement la version Wish de Poudlard.
Le scénario ne casse pas trois pattes à un canard, c'est à se demander même si il n'y aurait pas des incohérences.
Les acteurs élèves ne sont majoritairement pas convaincants, pour ne pas dire parfois mauvais.
Et je préfère ne même pas m'attarder sur l'inutile au possible tentative de triangle amoureux : je n'ai jamais vu aussi peu d'alchimie qu'entre Wednesday et ses "love interests". C'en était limite à vomir.
Quand même l'actrice principale Jenna Ortega avoue avoir essayé de changer certaines de ses lignes pour retrouver l'essence de son personnage, nous sommes en droit de nous demander si les scénaristes à l'origine du massacre n'auraient pas puisé leur inspiration sur Wattpad. Wednesday, originellement macabre et sociopathique au possible, s'est effectivement vue banaliser à l'eau de rose à grands coups de clichés (hétéro-)normatifs.
Jenna Ortega, elle, s'illustre comme une goutte de miel dans la mare de boue ; portant sur ses épaules le très lourd ramassis de médiocrité qu'est cette série.