Je dedie cette chronique à Jeanpierre Dionnet . J'ai essayé d'écrire ce texte comme si c'était un monologue pour le cinéma de quartier de canal +. La série s'y prête bien.
> Ah mes amis… si vous aimez les assassins cyniques au regard qui tue, les sorcières borgnes qui marmonnent des malédictions entre deux Ave Maria, les complots qui s’enchaînent plus vite qu’un duel au petit matin, et les trahisons dignes d’un vieux fumetti italien… alors, cette série est pour vous.
Si le nom de Sergio Leone fait battre votre cœur un peu plus fort, si vous avez un faible pour les catholiques intégristes en soutane de cuir, les sortilèges, les bandits de grand chemin, et les paysages du sud de la France baignés d’un soleil presque espagnol, accrochez-vous !
Car voici Nero, la nouvelle folie signée Netflix : huit épisodes pleins de sang, de passion, et de poussière. Avec un Pio Marmaï qu’on n’a jamais vu aussi nu (ni aussi habité), un Olivier Gourmet en patriarche ténébreux, et la belle Alice Isaaz, digne héritière des héroïnes du cinéma populaire des années 60.
Un peu de cape, beaucoup d’épée, pas mal de gore, et surtout cet esprit cinéma bis qu’on croyait perdu.
En somme, si vous aimez ce vieux mélange de poésie cruelle et de grand spectacle à la française… Nero vous attend au tournant.