7 saisons, 91 épisodes en compagnie des détenues de ce pénitentier pour femmes.
Je ne pensais pas que la série me passionnerait, j'ai même failli décroché aux alentours des saisons 3/4, mais j'ai tenu bon et je ne le regrette tellement pas.
Au bout de sept saisons, je ne vous réexpliquerai pas le concept, ni ce dont ça parle. Je vous dirai plutôt pourquoi j'ai suivi la série jusqu'à la fin.
Déjà, ce n'est pas pour l'héroine "principale", car il y a eu de nombreux moments où ma seule critique était la présence et les intrigues autour de Piper. Clairement moins intéressantes et souvent dans ce sentiment d'égocentrisme du personnage. Dans une série dont la force est la multitude de personnages, en avoir une qui ramène tout à elle m'exaspérait.
Comme dit juste avant, OITNB est un ramassis de personnages délurés, éclectiques, déjantés, paumés mais avant tout naturels et vivants. On apprend à les aimer, on apprend à les comprendre, on les voit évoluer et se relever (ou pas) après chaque coup dur. Certains personnages présentés comme des antagonistes passent vers la rédemption alors que des agneaux se font loups.
La série est globale, on y voit le point de vue des détenues, mais aussi des gardiens ou de la direction. L'angle est multiple et donne une compréhension générale de l'oeuvre.
La série se finit bien, je ne parle pas d'un happy ending, mais la dernière saison prend le temps de cloturer tous les arcs, ou du moins, de donner un peu de temps à chacune. Dans l'amas de série où je me dis "je dois les voir" sans jamais progresser, j'ai réussi à me faire toute la saison en une semaine.
Le dernier épisode est excellent, long, émouvant et surtout, on revoit tous les personnages (ou presques) qu'on a eu le loisir de croiser pendant ces 7 saisons.
Après, oui, tout n'est pas parfait. La réalité est surement bien loin de la série mais j'adhère vraiment et je recommande à toute personne qui s'intéresse un tant soit peu à l'expérience qu'est la prison ou de manière plus générale, à la réunion de personnes différentes dans un espace restreint.