Cette première saison de Plaine Orientale, centrée sur un clan mafieux du Cap Corse, s’impose comme une série solide, malgré quelques longueurs. Les quatre premiers épisodes peinent à décoller : le rythme est lent, presque étiré, et l’on se demande parfois si l’intrigue va réellement prendre forme. Mais dès la seconde moitié, tout change : la tension monte, les enjeux s’éclaircissent, et la série trouve enfin son souffle. On passe alors d’un 2,5–3 à un solide 4 sur la deuxième partie.
Éric Fraticelli livre une performance remarquable en parrain charismatique et inquiétant, habité par une justesse qui capte l’écran. Autour de lui, le reste du casting est parfaitement à sa place, chacun incarnant son rôle avec crédibilité. On ressent le soin porté à l’ambiance, aux dialogues et à l’authenticité des décors corses, qui ajoutent une vraie valeur à l’ensemble.
En résumé, Plaine Orientale n’est pas sans défauts, surtout au démarrage, mais elle s’impose au fil des épisodes comme une série prometteuse, portée par un casting solide et une montée en puissance bien orchestrée.