Ça faisait bien longtemps qu'une série ne m'avait pas autant happé par son univers et ses mystères, probablement depuis Lost.
La série met en place une mythologie forte, articulée autour de l'entreprise Lumon, qu'on découvre progressivement sous des angles tantôt absurdes, tantôt glaçants.
Le postulat de la série, déja fort en soit avec la séparation des consciences et la compartimentation de la vie des employés, devient un terrain de jeu magistral pour les showrunners qui l'explorent de différentes manières (dualité entre inter et exter, tentatives de communication, inversions, manipulations...).
Si la suite maintient ce niveau et que la série ne s'éternise pas au delà de 3 ou 4 saisons, Severance pourrait bien devenir une œuvre majeure.