Une série espagnole qui se regarde au début et devient très vite ennuyeuse.
Sur les deux saisons, l’esthétique est superbe la couleur rougeâtre du club « bordel » permet de s’immiscer dans le lieu. Et le format 4/3 de l’image lors des prises de drogue donne un petit côté Trainspotting à la série.
Au-delà de ce changement de format d’images, les. couleurs sont belles et les cadres plutôt marrant et on visite Tenerife dans tout les sens car cette course poursuite est sans fin. Et ne pas oublier les partages d’écrans plus ou moins bien faits marque de Netflix.
Et c’est bien là, le problème car les scénarios de la saison un et la saison deux sont tellement courts (même si premier épisode est marrant) qu’on s’ennuie très vite et que les les intentions/initiatives débiles des six protagonistes nous tombe des mains.
Ainsi les trois prostituée qui veulent échappées à leur Macs, mais qui reviennent, mais qui s’en vont, mais qui reviennent, mais qui s’en vont,… Et les macs qui sont méchants mais en fait gentil, mais en fait méchant, mais en fait gentil… Ça devient vraiment lassant à la fin.
Le pire de cette série a quand même été pour moi, le visionnage de la série The girlfriend expérience (ou la prostitution est une volonté personnelle et elle est mise sur un piédestal) à celle-ci ou la prostitution est un esclavagisme subi ou les bons vieux clichés marchent encore (la fille de Cuba a qui on propose d‘être serveuse). Je pense que la vérité est peut-être entre les deux.
Ainsi dans ce « bordel » complètement foutoir les scènes d’action, de sexes, de filles à poil, de prise de drogues (totalement irréalistes) et les courses poursuites plus débiles les unes que les autres ne permettent pas de vraiment s’intéresser à l’histoire.
Saison un :
Elle part bien, quelques bons moments, le jeu des actrice est très moyen celui des acteurs ultra caricaturistes mais on a le désir de connaître l’histoire de chacune et les flash-back et les différents « rites initiatiques » des proxénètes permettent de suivre les huit épisodes facilement.
Note: 5/10
Saison deux :
La saison démarre là où la première s’est terminée, mais le côté totalement foutraque et débilose de la série (qui devient une série B voir C) devient totalement outrancière est pas pleinement assumée (les discours moralisateurs se font légions) et les scènes d’actions plus risible les unes que les autres si elles ne se voulaient pas passer pour crédible…
Note :3/10
Ce qui est à souligner c’est qu’une pute a vraiment la peau dure… Comme leurs proxénètes d’ailleurs… (ils sont « intuables »)