Je suis totalement passé à côté de la hype. J'ai cliqué après une grosse session intense de Fauda et j'ai découvert un truc coréen qui avait une esthétique chelou et alléchante. Le pitch m'a bien sûr fait penser à une méchante resucée des chasses du comte Zaroff, de Cube, du prix du danger, Cube, Running Man, Battle Royale, etc... Le buzz autour de la série est peut-être lié au fait que ces références sont un peu obscures désormais et je m'attendais à un truc bien pénible, comme Alice in Borderland.
Mais ça passe bien, le scope est bien resserré et le fait qu'on soit pas dans un trip de contrainte à la Saw ou Hunger Games (les participants aux jeux mortels peuvent se barrer s'ils votent pour) permet à la fable sociologique de se déployer efficacement. Ce mélange d'ultra-violence, d'intimité et de propos sociétal bénéficie aussi beaucoup de choix visuels radicaux. Les couleurs acidulées de l'enfance, les masques, les symboles, pour moi, ça fonctionne. Alors, apparemment il y a délire total autour de la série. Il faut raison garder, mais c'est propre, simple et captivant.
PS - Alors le trip sur le soft power coréen, c'est mignon, mais ça fait au moins 20 ans qu'on reçoit de chez eux des films qui mettent des claques.