Excellent départ sur un thème que l'on ne peut s'empêcher de lier à une réalité qui subsiste encore

Oui, ça part en flèche sur toute la ligne. Au début j'avais mis un 8.

Même Elisabeth Moss à laquelle (avis personnel) on aurait aimé voir substituer une actrice ayant un minimum de charme... entre bien dans son rôle. Ca c'est le début... Mais je n'arrive pas à entrer dans le jeu de séduction qui prend une part trop importante dans la trame de la série nuisant à sa crédibilité. Et donc ça s'emballe mais aussi s'essouffle grandement. Dommage l'idée était excellente...

27 mai 2025 : Et arrive le dernier épisode de la dernière saison. Cata. Apres avoir vu les deux premiers épisodes, il y a une rupture de style très claire qui s'installe et s'étend déplorablement. Elisabeth Moss aux commandes ? On passe au style larmoyant avec regards énamourés. Dialogue en ligne of course. Et tout pour mettre en évidence l'actrice réalisatrice. Pénible. Même Yvonne Strahovski doit s'y plier ce qui ne correspond en rien à son personnage.

Alors Moss, de gustibus bien sur, mis a part comme disait Gabin qu'elle a de beaux yeux, pour le reste c'est le désert grassouillet, laiteux, mou, suintant. Aucun charisme et un jeu de plus en plus gnangnan. Que Nick ait pu tomber amoureux de "ca" continue à être peu crédible. Mais bon.

La Moss a du trop voir de soap series turques; ne rêvez pas d'une autre rupture en cours de route, c'est tjs aussi énamouré, larmoyant, pesant, avec les inutiles bigoteries en prime et des longueurs et langueurs insistantes. Ok on avait compris qu'on était en plein drame, que la pauvre June était en permanence tiraillée. Mais, on en remet une couche et on ajoute ces violons omniprésents "distillant" une musique sirupeusement dramatique. Sauf que ce n'est pas qu'en automne. Ca accompagne, souligne ... au cas ou vous n'auriez pas compris qu'on est en plein pathos. S'y ajoutent bien sur des mimiques censées vouloir exprimer quelque chose, du langoureux, des regards "inspirés" tournés vers le ciel ..... clichés de chez cliché. Et ça n'avance pas si ce n'est pour les développement ultra prévisibles... On sait qui va mourir, c'est généralement bien planifié, qui ne va pas mourir (là on se demande comment ils ont fait) et on s'imagine qu'il va y avoir des retournements de veste avec les personnages rendus sympathiques malgré tout. Et la bonne June passe à travers tout, les deus ex machina sont avec elle. Elle ne peut mourir et sera toujours sauvée, meme in extremis, on n'arrive plus à s'en faire pour elle. C'est suintant.

Ah ... et ici je ne sais si c'est un spoiler mais ... c'est censé être le dernier épisode avec, on aurait pu imaginer, une fin un peu concrète mais non. On reste sur sa faim. Quoique ... On se doute bien que June va continuer à sauver le monde (avec son mari qui a pris de la prestance et du galon), qu'elle va retrouver Hannah (qui ne connait pas sa mère et, cfr épisodes précédents, n'a pas envie de partir avec elle) et la ramener dans le droit chemin apres avoir éradiqué Gilead. Et peut-être même sur son ton sentencieux pardonner ! On n'osait pas l'espérer mais si, sélectivement et du haut de sa grandeur, elle pardonne. Snif, c'est beau.

Un tout petit 4 pour cette dernière saison. Et même si d'autres acteurs sont excellents, la manière de les diriger efface grandement leurs qualités.

Curieux ? Soyez patient et résilient ;-)