Note personnelle : 8/10
Dès les premiers instants de The Mindy Project, on comprend que l’on n’est pas face à une sitcom classique. Loin des archétypes trop lisses ou des recettes usées, la série prend le pari audacieux de nous plonger dans l’univers vibrant, désordonné, souvent hilarant – et parfois touchant – de Mindy Lahiri, gynécologue new-yorkaise aussi brillante que dramatiquement romantique.
Ce qui m’a immédiatement accrochée, c’est cette tonalité hybride : entre comédie romantique assumée et satire sociale pleine d’autodérision. The Mindy Project n’a pas peur de jouer avec les clichés… pour mieux les détourner. On sent dès le début que Mindy Kaling, créatrice et interprète principale, s’empare de l’écran avec une liberté rare, construisant une héroïne à la fois fantasque et terriblement humaine, dans un monde où le désordre affectif devient une matière première de comédie.
En tant que spectateur·rice, on rit souvent, on lève parfois les yeux au ciel – mais on reste, car il y a dans cette série une énergie sincère et imparfaite qui résonne. Un vent de fraîcheur, porté par une voix féminine singulière, qui ose parler de carrière, de désir, de solitude et d’ambition sans jamais se prendre trop au sérieux. Et c’est justement cette authenticité pleine de contradictions qui m’a donné envie de lui accorder un solide 8 sur 10.