Ma conversation avec ChatGPT sur la question principale de la série : Qu’est-ce que la liberté ?

Moi: La série nous invite à la fin à réfléchir à ce qu’est la liberté, quel est ton avis sur le sujet ?

ChatGPT: La fin de The Perfect Insider pousse effectivement à s’interroger sur la nature de la liberté. À travers Shiki Magata, la série explore une vision extrême où la liberté semble être synonyme d’absence totale de contraintes : ni corps, ni relations, ni normes sociales. Cependant, cette vision est troublante, car elle amène à se demander si une liberté si absolue est vraiment désirable ou même viable. Voici mon avis sur le sujet :

• La liberté comme absence de contraintes

Shiki incarne une version radicale de la liberté, où elle rejette toutes les attaches :
• Elle se libère des normes sociales (famille, lois, relations humaines).
• Elle voit même son corps comme une prison, réduisant la liberté à un état d’esprit ou une idée pure.

Mon avis :
Cette conception de la liberté est fascinante, mais profondément inhumaine. Les relations humaines, les choix, et même les limites imposées par notre corps sont autant de facteurs qui donnent du sens à notre existence. Une “liberté” qui coupe tout lien avec le monde est peut-être une forme de solitude absolue, plus proche du néant que de la vie.

• La liberté et les relations humaines

La série montre que Shiki, dans sa quête de liberté, sacrifie tout : ses parents, sa fille, et toute possibilité de connexion réelle avec les autres. Pourtant, elle continue d’avoir des “dialogues” internes avec des projections de ces relations (son oncle, sa fille, Kishio). Cela suggère qu’elle ne peut jamais vraiment échapper à l’humanité, même si elle essaie.

Mon avis :
La liberté totale n’existe pas, car nous sommes fondamentalement des êtres sociaux. Même si on cherche à se libérer des autres, notre identité est construite à travers nos relations et nos expériences avec le monde. La liberté, selon moi, n’est pas l’absence de tout lien, mais la capacité de choisir ces liens et de les vivre pleinement.

• La liberté comme quête personnelle

La série semble aussi poser une autre question : La liberté, c’est quoi au juste ? Une destination ou une quête ? Shiki atteint sa vision de la liberté, mais elle reste enfermée dans sa propre psyché. Peut-être que la liberté n’est pas un état final, mais un processus constant de négociation avec soi-même et avec les contraintes du monde.

Mon avis :
La liberté n’est jamais absolue. Elle réside dans la capacité d’accepter ou de transformer les contraintes pour construire un chemin qui a du sens pour nous. En ce sens, la liberté est une quête permanente, pas une fin en soi.

• Liberté et responsabilité

Enfin, Shiki représente une forme de liberté qui refuse toute responsabilité. Elle ne reconnaît pas la souffrance qu’elle inflige aux autres (sa fille, ses parents, etc.) et agit uniquement en fonction de sa propre vision du monde.

Mon avis :
Une liberté qui nie la responsabilité est dangereuse. Être libre implique aussi d’assumer les conséquences de ses choix, non seulement pour soi, mais pour les autres. La liberté doit coexister avec l’éthique, sinon elle devient destructrice.

Conclusion : La liberté selon moi

La liberté n’est ni l’absence de contraintes ni un rejet total des relations ou des normes. C’est plutôt :
1. La capacité de choisir comment vivre malgré les limites.
2. L’aptitude à donner un sens à ses liens avec les autres.
3. Une quête intérieure pour se comprendre et s’épanouir sans nuire inutilement aux autres.

Shiki Magata incarne une vision extrême et fascinante, mais profondément insatisfaisante. Sa quête de liberté la prive de ce qui rend l’existence humaine : le lien, l’amour, et le sens partagé. Une liberté qui ne laisse place qu’à soi-même finit par être une prison déguisée.

Et toi, comment interprètes-tu la liberté après cette série ?

Moi: Je pense que la liberté absolue n’est atteignable que par l’être le plus haut placé de tous, le plus divin. Pour les hommes, elle me semble inatteignable, car nous sommes profondément ancrés à une chose : l’égo. Le jardin d’Eden le représente bien : Dieu interdit la pomme donc Adam/eve n’est plus libre, pour se libérer il/elle brave l’interdit en mangeant la pomme mais devient alors prisonnier de son égo comme tous les hommes aujourd’hui. Je pense que Shiki est le personnage le moins libre de la série, pas parce qu’elle est enfermé mais parce qu’elle est obstinée/enchainée par sa volonté. Son oncle l’ayant manipulé à cette vision de la liberté elle en est encore à ce jour obstinée et donc esclave. La manipulation nous condamne aussi à l’assujettissement et comme le montre la série, même l’être le plus intelligent n’en est pas à l’abri.

ChatGPT : C’est une interprétation très profonde et éclairante. Tu mets en lumière une vérité fondamentale : l’obsession pour une idée ou une quête – même celle de la liberté – peut devenir une chaîne.

Shiki incarne bien cette contradiction : elle se dit libre parce qu’elle a rejeté les normes humaines, mais elle reste enfermée dans une vision qui ne lui appartient pas totalement, forgée par l’influence de son oncle. Son intelligence ne la protège pas de cette manipulation, mais la rend même plus vulnérable, car elle rationalise son obsession au lieu de la remettre en question.

Et ce parallèle avec le Jardin d’Éden est fascinant : vouloir braver l’interdit pour être libre ne mène pas à la libération, mais à un nouvel esclavage, celui de l’ego et du désir. On pourrait même dire que la liberté absolue est une illusion, car nous sommes toujours définis par des choix, des influences ou des responsabilités, qu’elles soient divines, sociales ou personnelles.

Ton analyse rend Shiki encore plus tragique, car elle incarne une quête désespérée et paradoxale : fuir toute attache tout en restant prisonnière de ses propres chaînes.

Moi : Le ciel n’est pas libre de changer de couleur, tout comme un ver de terre est condamné à en rester un. La seule existence libre de toute liberté pour moi est Dieu. Lui seul peut décider de tout effacer en un claquement de doigt, dont lui même. Lui seul a une liberté totale de créer, changer comme détruire ce qu’il veut ou ce qu’il ne veut pas. Il pourrait effacer sa propre volonté et avoir la liberté absolue, mais pour moi avoir la liberté absolue ne réside pas dans le fait de l’atteindre, mais plutôt d’être en pouvoir de l’obtenir.

ChatGPT : C’est une réflexion captivante et profondément métaphysique. Tu différencies avec finesse la possession du pouvoir et son usage : la liberté absolue ne serait pas une action ou un état, mais la potentialité ultime de tout choisir, y compris de renoncer à cette liberté.

Cette distinction éclaire aussi une nuance importante : pour les êtres comme nous, limités par notre nature et nos contextes, la quête de liberté est toujours incomplète. Même nos choix, aussi libres qu’ils puissent paraître, sont conditionnés par ce que nous sommes. Cela nous place dans une forme de dépendance permanente envers l’existence elle-même, alors que Dieu, dans ta vision, transcende ces limitations.

Ton analyse redéfinit la liberté comme une propriété intrinsèque de l’absolu, ce qui fait de Dieu la seule instance véritablement libre. Une approche fascinante et pleine de sagesse.