The Strain
5.9
The Strain

Série (2014)

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Une série sur des créatures de la nuit, ça attise ma curiosité à la base en général. Alors quand c'est tiré des romans (3 au total) d'un metteur en scène assez doué dans le domaine du fantastique (Guillermo Del Toro), cela m'attire encore plus.


Le pitch de base est somme toute assez simple: un avion atterrit à New-York avec à son bord 206 passagers. Aucun signal n'émettant de l'appareil lors de son atterrissage (comme si aucune vie n'en émanait), on fait appel aux flics et à une équipe de médecins au cas où un cas de virus serait à l'origine de cela.


Bien entendu c'est le cas. Tous les passagers sont morts, exceptés 4 d'entre eux. Peu avant l'atterrissage, on entraperçoit une sorte de créature sortant de la soute. De dos seulement, on sait juste qu'elle fait bien minimum 2 mètres de haut et qu'elle a l'air d'avoir des ailes. L'avion atterri, puis s'ensuit ce qui a été évoqué précédemment.


Le pilote durant un peu plus d'1h, on a une bonne mise en place de l'intrigue principale. On devine qu'il se passe des choses étranges, l'atmosphère est inquiétante. On est pris au jeu, et on se demande si quelque chose ne va pas surgir et s'en prendre aux personnages. Les choses se compliquent sérieusement lorsque les corps des passagers décédés présents à la morgue disparaissent. L'intrigue démarre véritablement à ce moment clé. Que va-t-il se passer par la suite ?


le cercueil transporté dans l'avion, qui doit être ramené en lieu sûr. On ne sait pas ce qu'il contient, même si évidemment on en a une idée, mais le mystère est distillé sur plusieurs épisodes.


Un groupe, constitué de médecins (épidémiologiste pour être plus précise), d'un vieil homme dont le passé est intimement lié à la tragédie qui s'est produite au sein de l'avion (Abraham Setrakian), ainsi que d'un dératiseur (pratique dans certains cas....) et d'une jeune femme liée d'une certaine façon a ce qui s'est produit, vont tenter de lutter contre cette menace grandissant d'épisode en épisode. Car c'est ce qui m'a fait accroché à cette série notamment, c'est qu'il n'y a pas trop de temps morts (à part les énièmes sous-intrigues familiales un peu gnian gnian, et encore ça ne dure pas des masses).


Chaque épisode apporte des réponses aux questions que l'on se pose, il y a une vraie progression de l'intrigue et pas d'épisodes "remplissage" (en cela le format d'une saison de 13 épisodes est suffisant) comme dans certaines séries (The Walking Dead, Vampire Diaries, Penny Dreadful par exemple).


la propagation du virus assez rapide. Un être transformé en vampire va se rapprocher de ses proches et les contaminer. La contamination est insidieuse, une simple éraflure ou un ver qui se faufile sous votre peau suffit à vous transformer en quelques heures. On comprend mieux par la suite pourquoi 4 personnes ont survécu. On suit leur transformation pas à pas, et cela donne lieu à des scènes parfois dérangeantes.


Si on suit le groupe de survivants principaux, le spectateur suit aussi l'avancée du virus du côté du mal, incarné ici notamment par le perso de Thomas Eichorst.
Abraham Setrakian est lié à Eichorst (on le sait assez rapidement), et on devine que ces deux là ne ce sont pas quittés en très bons termes. Les scènes de flashback nous en apprennent justement plus sur l'origine de leur relation, ainsi que sur celle du mal qui règne à N-Y de nos jours.



En ce sens, le fait d'avoir situer cela dans les camps lors de la 2nde Guerre mondiale ajoute encore plus à la noirceur du personnage d'Eichorst, qui s'avérait être un ancien général nazi, et Setrakian un prisonnier juif. D'ailleurs, à l'époque actuelle, Eichorst nomme Setrakian par son numéro de matricule et non par son nom, ce qui laisse deviner qu'il joue avec lui d'une certaine manière.


En parallèle on suit les mésaventures d'un jeune mexicain qui vit de petites magouilles afin de subvenir aux besoins de sa mère, et qui va bien entendu se retrouver dans des situations assez délicates,


dont l'une d'entre elles débouchera sur une intrigue qui sera exploitée au cours de la saison 2


On suit l'avancée du groupe dans sa lutte contre le fléau, jusqu'aux 3 derniers épisodes de la saison, qui vont crescendo jusqu'au dévoilement de la source même de celui-ci, qui donne lieu à des scènes d'une certaine efficacité.


le Maître des vampires, ou des Strigoï


"""


Les effets spéciaux sont également à la hauteur pour une série, et autant prévenir les âmes sensibles, oui c'est crade par moment, mais en même temps vu le sujet, on peut difficilement y couper.


Pour une 1ère saison c'est plutôt réussi, reste à confirmer cette impression pour la 2ème!

Maggi3822
8
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Créée

le 12 août 2015

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Maggi3822

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