Ah, The White Lotus. Le summum du divertissement pour ceux qui aiment se sentir supérieurs en regardant des riches se vautrer dans leur propre misère dorée. Vous vous délectez de leurs mesquineries, de leur déconnexion totale avec la réalité, n'est-ce pas ? Vous vous dites : 'Regardez ces parasites, ils sont tellement pathétiques avec leurs problèmes de yachts et leurs crises existentielles payées par papa !'
Félicitations, vous avez découvert la satire la plus superficielle du moment. C'est comme regarder un documentaire animalier sur des animaux en cage au zoo : on observe leurs comportements étranges, on ricane un peu, mais au fond, ça ne nous apprend rien de fondamental sur la nature humaine ou les dynamiques de pouvoir réelles. Vous vous sentez subversifs parce que vous regardez des gens privilégiés se comporter comme des privilégiés ? Quelle audace !
En réalité, The White Lotus est le fast-food intellectuel de la critique sociale. C'est facile à digérer, ça donne l'illusion d'une certaine perspicacité, mais ça ne nourrit rien de profond. Vous applaudissez la "complexité" des personnages ? Ce ne sont que des stéréotypes ambulants, des archétypes de la richesse paresseuse et égocentrique, présentés avec un vernis esthétique pour ne pas trop vous déranger dans votre propre confort.
Alors oui, continuez à vous prélasser devant ces vignettes de la décadence, à vous sentir moralement supérieurs parce que vous reconnaissez les défauts caricaturaux de ces nantis fictifs. Pendant ce temps, le vrai système qui perpétue ces inégalités continue de tourner, joyeusement ignoré pendant que vous vous indignez devant les caprices d'une héritière boudeuse ou les angoisses d'un PDG dépassé. Bravo, vous avez vaincu le capitalisme... en binge-watchant une série sur HBO. C'est tellement... révolutionnaire."