On peut trouver pas mal de choses a dire sur cet anime.
Techniquement c'est pas terrible, la réalisation tient quand même la route même si ya des passage plutôt approximatifs.
La proposition de base peut être intéressante, ce qui est un peu dommage c'est que c'est plutôt du troll qu'autre qu'on trouve en bout de course.
L'univers lui même est assez absurde. On se retrouve dans un isekai "jeu de romance" avec les ressorts habituels de l'académie d'aristocrates. Un côté fantastique avec magie et îles flottantes, et SF avec des vaisseaux, motos volantes ou combats de méchas.
L'accroche se fait avec un monde dominé par les femmes. Dans un miroir du patriarcat qui peut déjà questionner. Mais l'univers dépeint change en rien du patriarcat, comme si l'auteur était incapable d'imaginer un tel monde. Même simplement inverser les rôles dans ce miroir de patriarcat il n'y arrive pas. On a des princes enviées, des groupies a leur pieds et un roi qui dirige le pays, aucune femme n'a vraiment un rôle de pouvoir c'est toujours des hommes.
On se retrouve avec des "mégères" qui en font baver aux hommes de façon caricaturales. Les clichés sexistes habituels mais en prétendant que c'est le pouvoir des femmes.
J'ai bien l'impression qu'il y a une tentative de remise en question dans l'intention de base, mais qui n'arrive jamais vraiment.
Bref on est dans un sexisme bien ancré.
Le héros a une attitude de troll complètement gratuite. Je crois que c'est sensé être drôle mais c'est a peu près aussi drôle que piétiner le château de sable des enfants pour le plaisir.
Avec des justifications un peu absurde du genre j'endosse le mauvais rôle, je sacrifie mon image, "pour leur bien".
Ya quelques fantasmes masculins et de la sexualisation gratuite par moment.
L'histoire c'est vraiment le héros qu'est trop fort malgré lui et qui se sent obligé d'aider par élan d'altruisme (ou des caprices bien moins avouables) mais qui peut pas s'empêcher de troller dans cette caricature du gamin puéril bien peu remise en question. Tout en essayant de lui donner le beau rôle, comme si la remise en question était trop pénible pour l'auteur pour que le personnage puisse y faire face dan son histoire.