Les meilleurs films de Steven Spielberg selon Fritz_the_Cat

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2h20 de joie où Spielberg optimise jusqu'au moindre effet de mise en scène - équivalent comique du cache-cache en cuisine de Jurassic Park, la première rencontre entre Leo et Tom est une merveille, pendant que le montage donne à ses cadres une grâce folle, irrésistible.

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La recette du blockbuster familial telle qu'Hollywood semble l'avoir oubliée, où sens du merveilleux et violence effrayante cohabitent. Casting fabuleux, rythme impeccable, effets spéciaux alors révolutionnaires - Dennis Muren changea la face de l'industrie, lui qui avait déjà tâté du numérique sur quelques pompiers de Backdraft et en effaçant les câbles de Retour vers le futur 2.

Ca se voit et revoit toujours avec plaisir et ça continue de faire flipper les gosses, comme en témoignent les réactions de celui présent lorsque j'avais revu le film en 3D courant 2013.

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Une traque où la violence des uns et des autres créé plus de conflits qu'elle n'en résout, et où le meurtre le plus douloureux du film est perpétré par les héros. Passionnant de bout en bout.

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Le chouchou de beaucoup de monde...et le mien aussi , au fil des ans. Le mieux rythmé, le plus fun, le plus généreux. Connery est impérial.

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Avant-gardiste, fragile, ultra généreux, narrativement osé (mêler trois albums afin de ne pas étirer vainement l'un d'eux, chapeau), et surtout, personnel. Un bonheur.

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Un premier (télé)film d'une maîtrise folle, et dont on trouve des traces jusque dans l'acte central du récent Wolf Creek 2. L'argument est simple, le développement imparable. Ou comment faire cohabiter un monologue perpétuel et un monstre mécanique à la présence spectrale.

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D'une nouvelle très brève et dense, Spielberg extrait un techno thriller foudroyant, demandant à son chef-op Kaminiski de lui donner "le film le plus sale de sa carrière". Repris douze ans plus tard dans le "Her" de Spike Jonze, les hologrammes domestiques sont une des mille trouvailles de cette réussite, dont le décor principal n'est rien moins qu'un immeuble de surveillance où tous les murs sont transparents !

A ce degré d'ambition, même un placement de produit intempestif ne rogne pas sur la qualité. Cruise y tient un de ses meilleurs rôles.

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S'il commence d'entrée de jeu par une poursuite effrénée, Spielberg n'en oublie pas de laisser son film respirer jusqu'à un crescendo horrifique qui en aura traumatisé plus d'un.

J.J. Abrams essayera de réitérer cet effet introductif dans Star Trek Into Darkness, sans grand succès, le passage paraissant totalement déconnecté de la suite du film.

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Quasiment pas de musique pour ce thriller diplomatique intense, et d'autant plus captivant qu'il est d'une sobriété bluffante.

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La réinvention du road movie par un cinéaste déjà maître de ses effets. Une drôle de comédie dramatique, imprévisible et attachante. Très envie de le revoir, la note pourrait bien augmenter (quoi qu'en dise Steven, lui qui n'aime pas son film !).

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Après l'avoir revu au ciné y a deux ans, je préfère définitivement les pures séquences dialoguées que celles incluant le requin. Reste un beau film de mâles, sacrément bien géré compte tenu des difficultés du tournage.

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Cruise et la petite Dakota Fanning, après avoir échappé au pire, continuent leur chemin vers l'horizon enflammé de Boston, sur une route silencieuse peuplée d'autres exilés. Si "La Guerre des mondes" se terminait sur ce plan, il aurait prit une valeur folle.

Malheureusement, il faut se taper ce minable épilogue dont l'optimisme ruine ce qui a précédé, plus une conclusion où Morgan Freeman remercie le Seigneur pour sa sagesse. C'est peut-être pareil dans le bouquin de Wells, mais en l'état, pour un film sur la survie qui s'ouvre avec la chute d'une église, ça la fout mal non ?

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Affecté par son divorce, George Lucas décida d'exorciser ses angoisses dans ce sequel. Résultat, si l'humour se montre maladroit, c'est bien parce que le contexte ne s'y prête pas des masses, entre cœurs arrachés à mains nues, sacrifices humains, exploitation d'enfants, magie noire, créatures grouillantes et banquet répugnant.

Depuis, Spielberg a plus ou moins renié le film, tout comme "Sugarland Express". A croire qu'il est incapable d'assumer une approche sombre à moins qu'elle ne soit saluée par l'académie des Oscar, dommage.

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A revoir pour le noter et lui donner sa "vraie" place, ma dernière rencontre avec E.T. remontant au début des années 2000. Mais j'en garde un très joli souvenir...

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Scénarisé par John "Apocalypse Now" Milius, le plus gros échec de Spielberg, comédie dispendieuse qui en fait des caisses 2h durant ! Dingue de déployer une telle logistique pour le plaisir du gag, un peu comme si Chuck Jones s'était vu allouer le budget de "Pearl Harbor".

Pour l'anecdote, Steven voulut embaucher John Wayne dans le rôle principal. Il refusa après lecture du script, trop anti-américain pour lui, lançant même à Spielberg qu'il le croyait plus patriote.

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Un biopic académique et le plus souvent entre quatre murs, mais rendu intéressant par la puissance de l'interprétation.

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Vu autour de 14 ans, ça m'avait bouleversé. J'attends de le regarder à nouveau pour le noter, les quelques extraits que j'en ai revus m'ayant donné l'impression d'un film à la fois courageux et trop tire-larmes. Après, en tant que hater de "La Vie est belle" de Begnini, j'aurais plutôt tendance à défendre ce film-là.

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Quel coup de génie d'avoir organisé un massacre de robots dans un décor de cirque infernal, tant la scène joue sur l'empathie du public et sur son identification. L'idée sera brillamment reprise dans l'excellent "La Seconde renaissance : partie 2", court de l'anthologie "Animatrix" où une jeune-femme se fait déshabiller puis rosser en pleine rue...avant qu'on ne découvre qu'il s'agit d'un androïde.

L'un des films les plus riches et incompris de Spielberg.

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Bourré d'idées visuelles payantes et énergique jusqu'à plus soif. Comme tout bon divertissement solide, il se remate avec plaisir, et Pete Postelthwaite est mortel !

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Belle surprise que ce film dont je n'avais jamais entendu parler avant l'adolescence. Dommage que Spielberg ne tienne pas jusqu'au bout ses promesse de récit désenchanté, la première heure étant vraiment remarquable.

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Je l'adorais étant gosse, je ne l'ai pas vu depuis. Mais il reste sûrement supérieur à l'insupportable "Peter Pan" de P.J. Hogan !

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Etourdissante mise en scène sur le schéma classique du long-flash back hollywoodien ("Titanic" en faisait autant l'année précédente), et une intro dont la violence est toujours dure à encaisser. A revoir pour le reste, le souvenir est vague.

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Première moitié captivante, après je trouve ça beaucoup trop gentil, même pour un film pacifiste sur le sujet. Cela dit, je comprends l'émerveillement qu'il a suscité à l'époque.

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Un thème passionnant (le rôle des animaux en plein conflit), mais j'ai vraiment pas accroché au traitement, trop sentimentaliste et peu incarné. Du coup, j'ai trouvé le temps long...

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Un pitch génial transformé en comédie sirupeuse. L'un des plus mauvais films de Steven...

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Quelques beaux élans de mise en scène mais ça reste du bon gros mélo paré pour rafler la mise, même si on y trouve un gag cartoonesque à base de gifle carrément déplacé. 2h30 indigestes.

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Hideux, assez ronge-tête et salement amputé des meilleures parties du sympatoche bouquin d'Ernest Cline. Le plus mauvais Steven depuis Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal.

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Intro sympa, remplie d'allusions (la Zone 51, les essais nucléaires) et assez improbable pour laisser penser que Ford et Spielberg vont se lâcher un bon coup. La suite est une aventure incroyablement molle, si mal écrite qu'elle en est sinistre, et ressemble à s'y méprendre à un remake friqué de La Chèvre. On sauvera deux trois idées stimulantes (les fourmis) pour oublier ce ratage embarrassant d'où même Cate Blanchett ne ressort pas la tête haute.