Les meilleurs films de super-héros selon ConFuCkamuS

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Un Batman qui a la fièvre. Un script béton, un méchant immortel (Heath Ledger inoubliable), un casting aux petits oignons, des séquences marquantes en veux-tu en voilà, une bande originale sans fausse note. La réinvention du mythe est totale, un triomphe arraché dans la peine et l'inquiétude de cette ère post-11/09.

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M. Night Shyamalan se réapproprie Superman et en fait un chef d'œuvre d'une pureté inégalée. Dans ce geste précurseur, Incassable a bien assez de 1h45 pour tout dire sur le super-héros post-moderne. Bruce Willis n'a jamais été plus beau, et Samuel L. Jackson est toujours aussi grand. James Newton Howard signe l'un de ses plus beaux travaux ici.

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New Generation réussit la prouesse d'offrir la plus belle aventure de Spider-Man vue sur grand écran, en coiffant au poteau tous ses prédécesseurs. En parallèle, l'œuvre arrive juste à temps pour faire le point sur l'héritage du tisseur de toile. Il le fait avec brio, humour, tendresse, une audace visuelle incroyable et quelques vacheries bien savoureuses. Le spectacle est total, la réussite aussi.

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Rétrospectivement, c'est comme si Tim Burton avait signé l'acte de naissance du Chevalier Noir avec Batman. Définitivement celui qui a su immortaliser le Gotham rétro-noir dans la mémoire collective, et iconiser la chauve-souris comme aucun autre.

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En dix minutes, on tient la vraie Suicide Squad qu'on nous promettait depuis 2016. L'amour des outsiders, c'est un sacerdoce chez James Gunn. Et le scénariste/cinéaste ne s'était jamais autant éclaté à la mise en scène. Trash, drôle et foutrement ludique, TSS est le monument régressif qu'on attendait plus.

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Les 4 Fantastiques ont leur adaptation parfaite. Un film Pixar, réalisé avec génie par Brad Bird. Son nom : Les Indestructibles.
Sous grosse inspiration Bondienne, cette relecture est une leçon de mise en scène, de storytelling et de fun.

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Cette suite tutoie sans problème son modèle tout en poussant l'action un cran plus loin. Le film raccroche les wagons avec le premier, et malgré les progrès techniques effectués en 14 ans, ça ne gêne jamais le spectateur. On devrait les appeler Les Irrésistibles.

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Eskil Vogt réussit ce que fort peu (voire aucun) films de super-héros n'a essayé : se mettre à hauteur d'enfants sans jamais laisser le monde adulte interférer avec la démarche. Une pépite sensorielle et émotionnelle.

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Bryan Singer se montre bien plus assuré sur le spectacle. Tant mieux car en plus l'aventure approfondit nombre de ses protagonistes. Du grand divertissement avec suffisamment de cœur et de matière grise pour emballer. Le meilleur X-Men ? Oui.

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Retour chez les X-Men pour Singer. En version Rogue Cut (15 min en plus), cette grande réunion intergénérationnelle est plus riche, plus cohérente. Sachez que la version salles était déjà de très bonne tenue, avec un casting plus classe tu meurs. Le Greatest Hits des X-Men.

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En pleine possession de ses moyens, Raimi décuple les efforts et les problèmes de son héros pour livrer le meilleur film live consacré à l'homme-araignée. Dommage qu'il bégaie un peu son prédécesseur, car il lui est supérieur presque en tous points.

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Personne l'attendait et c'est pourtant le film qui a donné du lustre à la formule Marvel. La clé ? Une vision, un metteur en scène, et un amour de vrais personnages. C'était pas compliqué quand même ! James Gunn régale avec cette équipe de mal assortis, généreux en dialogues absurdes, agrémentés de quelques scènes d'action bien envoyées et d'une BO à se damner.

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Injustement méconnu ou mésestimé, ce Hulk est bien le film de son auteur. Une proposition radicale, humaine qui sait aussi se montrer poétique et très amusante. Le personnage n'aura jamais reçu plus d'honneurs que chez Ang Lee.

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Raccourci d'une demi-heure en trop, The Batman aurait frôlé le chef-d'œuvre. À défaut, on a quand même une très bonne "réinterprétation" du personnage, de sa ville, de son univers. Matt Reeves confirme une nouvelle fois ses immenses talents de conteurs par le texte et l'image. Casting irréprochable. Un film noir d'une élégance envoutante.

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Pendant 90 minutes, The Dark Knight Rises accomplit l'impossible. Dommage que le reste se mette en pilotage automatique, car l'épilogue clôt l'aventure avec une grande justesse. Bruce Wayne/Batman tire sa révérence avec chaleur et tendresse.

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Burton poursuit sa réinvention du vigilante et de ses adversaires. C'est presque aussi fort que le premier, à ceci près que Batman fait plus office de guest star et l'aspect gothique déborde parfois trop à mon goût. Michelle Pfeiffer et Danny de Vito sont mémorables.

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En 2 heures, Raimi pose les bases sur lesquelles bon nombre de ses successeurs se casseront les dents. Avant Spider-Man et le Bouffon Vert, on aime d'abord Peter Parker et Norman Osborn. De vrais personnages aux vraies failles. Soyez tranquilles : on en prend également plein les mirettes. Par contre, oubliez la love story insipide.

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Malgré sa durée, tout va très vite. Parfois même trop vite. Alors qu'on a peut-être jamais senti une telle alchimie entre les comédiens (l'association McAvoy/Fassbender est d'une évidence imparable). Après le fossé (L'Affrontement Final), les X-Men reviennent pas loin du sommet.

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Soyons indulgents avec les quelques scories sur les séquences d'action, Christopher Nolan s'adapte à Batman autant que Batman s'adapte à C. Nolan. Ravalement de façade, origin story urbaine et poisseuse, un Christian Bale idéal et un nouveau thème épique.

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Au lieu de jouer la carte du terre-à-terre, Whedon assume l'ambition récréative et propose le film de réunion le mieux équilibré de tout l'univers MCU, et de loin. Pétillant, généreux et bien servi par sa distribution. Une vraie belle surprise.

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Oui, c'est le plus beau Wolverine qu'a pu interpréter Hugh Jackman. Oui, le film est dur et sans pitié. Oui, James Mangold a plutôt réussi son coup avec cet épilogue. Mais non, l'histoire n'est pas des plus excitantes.

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Oui, Zack Snyder peut faire oublier le spectacle bourrin et débile de 300 pour se conformer à la profondeur du monolithe signé A. Moore. Bon, il y aurait encore à redire sur le style parfois pompier du cinéaste, mais globalement l'œuvre est bien retranscrite. Et le casting est de toute beauté.