Alice Cooper goes to Hell sort en 1976 avec toujours la même équipe que sur les précédents, Dick Wagner aux compositions et toujours Bob Ezrin à la production. C’est la suite de Welcome to my nightmare car l’histoire de Steven se poursuit. Mais avec un leader à la dérive, accumulant les addictions, l’album n’est pas franchement convaincant. Il se confie d’ailleurs dans I never cry, à propos de ses problèmes d’alcoolisme, le meilleur morceau de l’album, une belle ballade courageuse et lucide sur son état. Pour moi, c'est le morceau à sauver de l'album. Give the Kid a Break donne l’impression d’être une chanson de son pote Lennon, un de ses proches à l’époque dans le collectif des Hollywood Vampires, un groupe de joyeux lurons qui n'aimaient rien tant que de s'avaler du liquide ambré. On sent vraiment son influence (bof…). Même la pochette ne peut être sauvée car elle est d’une laideur rare (qui a pu avoir une idée aussi nulle ???). Aucune tournée pour promouvoir l’album en 76 car Alice souffrait de problèmes de santé qui ont entraîné son annulation pure et simple. Album franchement pas terrible, le 1er d’une longue suite malheureusement. "Lace & Whiskey" en 1977 allait être pire, c'est dire.