Confess est une virée nocturne en décapotable cabossée, phares fendus mais cœur battant. Twin Shadow y chante l’amour comme on ressasse un rêve : flou, intense, trop net parfois. La voix est trouble, les synthés éclaboussent le bitume d’une lumière pastel – et derrière chaque beat se cache une faille.
Il y a du panache, des éclairs d’évidence (“Five Seconds”, vertige instantané), et des moments où l’émotion s’égare un peu dans le miroir des influences. Mais même dans ses redites, l’album garde une sincérité douce, comme une lettre jamais envoyée.
Un disque qui ne crie pas au génie, mais qui sait murmurer à l’oreille des cœurs cabossés.