Rob Dougan mélange étrangement musique classique et variété, ce qui consiste à combiner sur quelque rythme syncopé un certain nombre de cordes et une basse électro… La même recette est appliquée tout au long de l’album, accompagnée de sa voix éraillée de vieux crooner, laquelle -si elle vous soûle- est absente de certains morceaux reproposés en pure version instrumentale.
Il faut dire que son accent et son marmonnement du pays des kangourous doit faire le même effet aux Anglais que les habitants des caribous pour nous. D’autres morceaux comme le célèbre Clubbed To Death (entendu dans le premier Matrix) sont dès le départ purement instrumentaux.
Si ce n’est pas la trouvaille du siècle, cet album se laisse néanmoins écouter, son originalité et une certaine recherche dans ses arrangements ne sont bien sûr pas déplaisantes à dire vrai, bien que l’ensemble demeure un peu trop inégal.