Capté en 1967 lors du Monterey Pop Festival, cet enregistrement reste l’un des actes de naissance les plus mythiques du rock moderne. Hendrix, encore inconnu du public américain, y brûle littéralement la scène — au sens figuré comme au sens propre. Sa guitare devient un totem, un cri, une offrande. Ce concert, c’est moins une performance qu’une révélation : celle d’un musicien en transe, entre extase et destruction, qui transforme le blues en rituel psychédélique.
Musicalement, tout est là : la virtuosité, la spontanéité, l’audace. Les morceaux respirent une liberté brute, parfois brouillonne mais toujours habitée. Hey Joe, Foxy Lady ou encore Wild Thing explosent sous les doigts d’Hendrix, portés par une intensité que les studios n’ont jamais pu capturer entièrement.
Résumé : Un live incandescent, symbole d’une époque où la scène était un champ de bataille spirituel.
🔥 Hendrix ne joue pas de la guitare — il la libère.