Critique de Paracosm par mediamus
Ernest Greene alias Washed Out est un chanteur, auteur-compositeur né en 1982. Il est originaire de la petite ville de Perry en Georgie. Après un master de bibliothéconomie et de science de...
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le 13 sept. 2014
Avec Paracosm (2013), Washed Out nous propose une évasion pastel, entre rêve éveillé et chillwave luxuriante. L’album déploie un univers sonore apaisant, presque hypnotique, fait de nappes synthétiques, de sons tropicaux et d’une douceur enveloppante. On flotte, on s’évade, et c’est précisément ce que le projet veut offrir : une parenthèse hors du monde.
Mais à force de planer, on finit aussi par ressentir un certain manque de relief. L’ambiance, bien que cohérente, tend à se répéter. Peu de morceaux se détachent vraiment, et l’émotion reste souvent contenue, comme si tout était un peu trop lissé.
Cela dit, Paracosm reste une bulle sonore sincère, parfaite pour les moments de calme ou d’introspection. Un disque à écouter les yeux fermés, sans trop en attendre, mais qui remplit bien sa mission : offrir un doux moment de lâcher-prise.
Note perso : 7,5/10 – Belle échappée, mais sans surprise.
Créée
le 17 avr. 2025
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