Amy Seimetz signe avec "Sun Don’t Shine" un road movie moite et haletant, où l’amour devient poison et la lumière du jour, une menace. Porté par une mise en scène sensorielle et oppressante, le film m’a captivé par sa capacité à dire beaucoup avec peu.
La tension monte sans explosion, l’émotion affleure sans pathos, et Kate Lyn Sheil livre une performance aussi fragile qu’inquiétante. Ce n’est pas un film qui rassure ou explique — c’est un film qui ressent. Et c’est là toute sa force.
Un 8/10 mérité pour cette œuvre fiévreuse, trouble et atmosphérique, qui prouve que le cinéma indépendant peut être aussi viscéral qu’élégant.